Gros vrac de petits trucs

Pondu le 14 mars 2007 - 5 commentaires

Bon tout d’abord, je tiens à exprimer mon mécontentement face à la trahison de Badablam.net. En effet, il a écrit dans une note qu’il allait mettre à disposition des lecteurs de bonne volonté un espace leur permettant de créer et télécharger des dos de boîtes de céréales qui aient un réel intérèt pour les adultes amateurs de chocapic et autres dérivés céréaliers.

Là j’ai pensé : ce type est mon nouveau héros ! Et bien je dois dire que ma déception a été à la hauteur de mon enthousiasme car à ce jour, rien n’a été fait sur Badablam.net pour faire avancer cette noble cause. Que dalle. Nawak.1.

Et en plus, Badablam n’accepte même pas les trackbacks, ce qui permettrait de faire une liaison efficace entre ma note et la sienne. Un vrai scandale donc.

D’autre part, je suis outré par la météo actuelle : on se les gèle grave le matin alors on s’habille chaudement, et du coup à midi on crève de chaud. Alors oui, on va me dire qu’avec le réchauffement climatique le temps est détraqué. C’est pas une raison pour faire grimper la température de 15°C en moins de 6 heures ! Je pense que c’est un complot des présentateurs météo soutenus en douce par Météo France pour obtenir le retour à l’écran de Alain Gillot-Pétré. Faudrait peut-être que quelqu’un leur annonce qu’il est mort quand même.

Et enfin, pour ceux qui auraient un doute sur la personne pour qui ils vont voter pour les présidentielles, j’ai ce qu’il vous faut : www.quelcandidat.com. Ce questionnaire est censé vous rapprocher des idées de tel ou tel candidat. Ca a l’air bien de facade, mais en fait les questions sont soient stupides, soient biaisées2. Du coup on se retrouve avec un questionnaire bidon qui va nous annoncer qu’on est le plus proche des idées de tel ou tel candidat sur des sujets aussi importants que le genre de films préféré. Bon, tout n’est pas à jeter puisqu’on a droit à la présentation des candidats, l’occasion de découvrir qu’il n’y a pas que la grande écervelée et le petit hargneux qui briguent le poste. Voilà, c’était l’instant politique3.


  1. Le lecteur aventureux qui s’est perdu sur mon blog pourrait me faire remarquer que je n’ai qu’à le faire, mais il suffirait que ça fonctionne et que je devienne célèbre pour que Badablam m’intente un procès pour plaggiat et empoche des millions de roupies (Mettons qu’il empoche 3 000 000 de roupies, après conversion en euros ça fait quand même 51 318 €, ce qui est beaucoup pour mon maigre compte en banque).  

  2. La seule question sur l’Europe concerne l’entrée de la Turquie, et les choix musicaux se limitent à la chanson française, au jazz, au rap et à je sais plus quoi. Rien sur la zik internationale, si vous aimez seulement les balades péruviennes c’est raté. 

  3. D’ailleurs j’en profite pour dire que je ne regarde même plus les infos depuis 2 mois tellement j’en ai marre qu’on me bassine avec les frasques des candidats. Autant pour les dernières élections on n’en entendait pas causer, autant là c’est un peu la surdose. Fumiers de médias. 

Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !


Bonjour, raccourcissez-moi le scalp s'il vous plaît

Pondu le 8 mars 2007 - 5 commentaires

Je suis allé chez le coiffeur aujourd’hui (ça c’est la partie où je raconte ma vie). Un salon de coiffure très simple, petit et convivial, tenu par deux mecs.

Et surtout, c’est silencieux et discret. Les conversations se font à voix normale, on n’est pas obligé de subir ce que les autres clients racontent, c’est un bonheur pour tous les semi-asociaux comme moi qui détestent faire la conversation pour ne rien dire.

Je ne sais pas si vous êtes déjà allé dans un salon de coiffure de base1, du genre Marjolaine Coiffure. Chez Marjolaine donc, il n’y a que des coiffeuses, un paquet de coiffeuses entassées dans un tout petit salon un peu miteux, où ça sent l’égout à cause des poils qui bouchent les éviers et où les produits sentent plus fort encore que les parfums bon marché des ménagères qui viennent pour la 12ème fois de la semaine se refaire la mise en plis hideuse de leurs cheveux complètement pourris par les excès de soins capillaires2.

Dans ce salon, il y a Marjolaine, la patronne. Pour la reconnaître c’est bien simple, c’est celle qui parle le plus fort. Car dans ces salons la hiérarchie s’établie à la puissance de l’organe vocal. Il y a toujours l’ancienne ensuite, qui est amie depuis 20 ans avec Marjolaine et qui ricane à tout bout de champ et assez fort pour provoquer des vagues de suicide. Son ricanement est d’ailleurs contagieux, puisque toutes les employées ricanent sauf la stagiaire, qui est nouvelle dans le métier et qui n’ose pas ouvrir la bouche devant le déferlement insipide de paroles que produisent ses collègues plus agées. Il y a ensuite toutes les autres, qui sont des clones avec des variantes de cheveux plus ou moins colorés et globalement hideux.

Et toutes ces femmes passent leur journée à parler creux. Leur conversation est vide de sens, sauf si on considère que les discussions de poivrots ont une portée philosophique (oui c’est du même niveau que les coiffeuses). Et bien sûr, elles attendent qu’un mec vienne se faire coiffer pour aborder le sujet des hommes. et vas-y que je te fasse des sous-entendus bien gras3, et que je critique les maris qui ne savent rien faire de leurs dix doigts, et que si elles n’étaient pas là on se demande comment ils se débrouilleraient, et qu’elles seraient bien mieux sans eux (Je ne commenterai même pas cette dernière affirmation, j’en deviendrais vite grossier sinon).

Bref, je considère ces salons-là comme mon Vietnam personnel. J’en ressors tout tremblant, soulagé d’être encore vie mais sachant au fond de moi que j’en ai gardé des séquelles psychologiques.

Mais ce n’est pas la seule raison qui me pousse à détester massivement mettre les pieds chez un coiffeur. Quand nous étions petits, Frangin et moi nous faisions coiffer dans un salon tenu par un homme d’un sadisme et d’une cruauté sans limites, le tout sous le nez de nos parents qui n’ont jamais rien vu. Cette homme, ce monstre tortureur d’enfants nous coupait les cheveux intégralement au rasoir droit. Il nous tirait les cheveux avec sa lame qui faisait un bruit horrible et prenait un malin plaisir à nous voir grimacer de douleur. Ca fait peut-être marrer les gens mais en attendant j’ai une réelle peur du coiffeur maintenant.

Mais je m’en fous désormais, j’ai réussi à trouver un coiffeur qui coiffe (bien), qui ne cause pas trop, où ma parano me fout la paix et où je paie un tarif extrêmement honnête. J’en arrive presque à ne pas paniquer quand je dois prendre rendez-vous4.

Des fois j’ai hâte d’être chauve quand même.


  1. Contrairement aux grands salons de coiffure avec des noms comme des prénoms, et où l’obséquiosité des employés rivalise avec le prix des prestations 

  2. Vous pourriez essayer de dire cette phrase à voix haute, mais vous finiriez par vous asphyxier, ce qui serait ballot. 

  3. Quel homme n’a jamais entendu dans ce genre de salon : « Ha ces hommes, tous les mêmes ! Ils ne pensent qu’à ça ! », le tout accompagné de gloussements affirmatifs tout en jetant un regard en coin au malheureux mec qui jure en son for intérieur qu’il ne reviendra plus dans ce piège à cons capillaire. 

  4. Oui, j’ai aussi peur du téléphone sous certaines conditions, comme celle-ci ou lorsque je dois appeler une administration, des gens que je ne connais pas… 

Je parle souvent pour ne rien dire, vite je commente !


Mettez un chat dans une pièce…

Pondu le 4 mars 2007 - 9 commentaires

…Et il trouvera en 5 minutes le coin le plus confortable et sécurisé.

Je suis allé en France à Paris (qu’y-a-t’il d’autre que Paris en France d’après les parisiens ?) pendant cette semaine de congés, chez Frangin. Qui a la chance d’avoir une chérie qui cuisine super bien. Mais ce n’est pas le propos de cette note. Non, le sujet c’est Ikéa. Ce fantastique magasin suédois est une ode à la société de consommation : tout là-bas est fait pour que tu te sentes bien, que tu te détendes et que tu écarquilles grand tes mirettes sur les fantastiques produits aux noms totalement idiots qui pullulent le long d’un parcours mieux présenté que dans un musée du jouet.

Tout le génie de ces gens se concentre dans l’organisation de leur magasin. On déambule, on furète, on s’extasie sur le design séduisant des balais à chiotte1 et au détour de meubles de cuisine savamment disposés, on tombe carrément sur une cafétariat. Avec un menu pas trop mauvais en plus (dommage qu’il n’y ait que des sodas et pas de jus de fruits). Et ils font des nocturnes deux jours par semaine.

Ca, c’est le côté paillettes. Le côté obscur, c’est qu’on devient vite accro à toutes ces ingénieuses trouvailles. On se dit que c’est tellement bien foutu qu’il nous le faut. Et on ressort du magasin avec un grand sourire et un gros trou sur le compte en banque.

Je suis donc allé à Ikéa dans le but de fureter un peu et de trouver un sur-matelas pour pallier l’inconfort de la mousse de mon BZ. et je ressors avec une literie complète2 et un fauteuil. Et pas loin de 600€ en moins sur le compte en banque.

Et tout ça pour quoi ? Pour que ces fumiers de chat squattent sans vergogne cette débauche de mobilier moussu. C’est donc Grumeau qui gît pionce sur le fauteuil et Chaussette qui ronfle sur mon nouveau plumard. 5 minutes pour trouver le coin le plus confortable, pas plus. c’est rapide et efficace un chat.

Mon nouveau lit


  1. C’est faux en plus, leurs balais à chiotte sont super moches. Et quelqu’un pourrait-il me dire quel est le nom correct pour cet ustensile ? Parce que balai à chiottes, ça ruine mon argumentaire de par sa vulgarité. 

  2. Et en plus j’ai trouvé le moyen d’oublier de ramener le matelas sur Bourges, je ne l’aurais que quand mon frère ou Gabrielle redescendront par chez moi. Alors que c’était pour ça que j’étais venu à la base, c’est cruellement ironique non ? 

Je veux payer moins d'impôts, vite je commente !