Mes mots-clés (Part. 2)

Pondu le 13 juillet 2007 - 17 commentaires

Je suis parfois stupéfié des mots-clés utilisés pour arriver jusqu’ici :

« devrais je me mettre a nue »

Je présume que comme la dernière fois, nous avons affaire à une femme. Sentant dans sa requête une profonde angoisse, je me sens ainsi obligé de l’appeler Madame X et de la vouvoyer1.

Madame Z (comme Zorro peut-être), je ne peux m’empêcher de penser que vous avez des soucis avec votre Bernardo, probablement un manque de communication verbale. C’est une des possibilités. L’autre serait que vous ne vous êtes jamais déshabillée devant lui, mais nous y reviendrons.

Vous aimeriez dire à votre homme tout ce que vous avez sur le coeur, mais avez-vous pensé qu’il y a des moments opportuns pour le faire, et des moments où c’est pas du tout le moment ?

Quand ne pas en parler :

  • Lors des matchs de foot à la télé.

  • Lors du rapport conjugal.

  • A table.

  • Le matin.

Quand en parler :

  • Avant un rapport conjugal.

  • Lors d’un dispute (c’est fait pour ça)

  • Chez des amis, avec un maximum de détails gênants.

  • Au téléphone, quand vous serez rentrée chez votre mère.

  • Lorsque vous êtes armée d’un argument massue, comme la télécommande du téléviseur juste avant un match de foot, ou une bonne vieille poêle bien lourde2.

Le fait est que votre compagnon est peut-être hermétique à toute forme de dialogue dans le couple. Dans ce cas je vous suggère de trouver un amant qui sera plus attentionné.

L’autre possibilité était que vous n’osiez pas vous mettre nue devant l’homme de votre vie. Par pudeur, par manque de confiance en vous ou parce que ça ne se fait pas et que ceux qui copulent la lumière allumée ne sont que des damnés en sursis qui finiront en enfer, les raisons ne manquent pas. Cependant, vous devriez être consciente que votre mari est censé vous aimer, et que même si la petite voisine qui prend sa douche la fenêtre ouverte est beaucoup plus mince et sexy que vous, c’est quand même avec vous qu’il va coucher parce que lui aussi est nettement moins mince et sexy que cette garce de voisine. Respirez donc un grand coup, rentrez le ventre et offrez-vous à lui. Le meilleur moment pour le faire est après le match de foot, lorsque son équipe a gagné. Il sera alors à son seuil maximum d’indulgence et de gentillesse.

Voilà Madame, j’espère que mes quelques conseils pourront vous aider. Au besoin n’hésitez pas à revenir, je vous présenterai un chat qui est une véritable truffe :

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  1. A ce propos, j’ai rencontré un jour quelqu’un qui m’a dit : « On se vouvoute ou on se tutute ? ». J’ai trouvé que c’était quand même nettement plus rigolo que l’informel « On se vouvoie ou on se tutoie ? ». 

  2. Ne sombrons pas dans le cliché du rouleau à patisserie, merci. 

Je veux coucher avec Dric, vite je commente !


Un gars globalement inoffensif

Pondu le 11 juillet 2007 - 10 commentaires

Il existe deux catégories de personnes sur Terre : ceux qui lisent mon blog, les autres, et ceux qui ne savent pas compter. Bref, je suis sûr que vous brûlez d’impatience d’en apprendre plus sur ma vie.

Je suis né à l’âge de 3 ans, ce qui peut paraître un peu tardif mais j’aime prendre mon temps. De plus ça m’a permis de savoir déjà marcher et parler dès la naissance,  ce qui est beaucoup plus classe que la plupart des bouts de viande braillards et plein de fuites qu’on voit d’habitude.

Tout petit déjà, je savais que j’étais voué à un destin extraordinairement commun et banal. Bien sûr il m’est arrivé des choses étranges, comme de découvrir qu’il était possible d’égarer un appareil dentaire dans un bus ou que la retransmission des débats de l’Assemblée Générale sont d’un ennui assez puissant. J’ai également agonisé pendant toute une journée dans la cour de mon école sous l’oeil indifférent d’à peu près tout ce qui possédait des yeux à cette époque. Finalement je ne m’en suis pas trop mal sorti dans la vie puisque je ne suis mort que 2 fois depuis ma naissance et à chaque fois je n’étais pas là, je n’ai donc pas trop souffert.

A 12 ans j’ai sauvé le monde des démarcheurs en assurances en inventant le massage cardiaque. L’année suivante, j’ai découvert l’eau chaude et tout de suite après l’eau froide. A 15 ans, alors que j’allais remettre en cause le principe de la roue qui me semblait être totalement bidon, j’ai pu tout à coup écrire mon prénom correctement. L’emsemble de mon quartier s’est alors rassemblé pour chanter mes louanges avant de me jeter des petits cailloux1.

Arrivé au lycée je me suis plongé à bras ouverts dans la cocaïne. C’est ainsi que j’ai pu entamer ma carrière de chanteur de variété, enchaînant les plateaux célèbres comme Taratatouf, La Chance aux Poivrots, Star Ratélbustuvaêtrenrtard, et diverses autres émissions politiques de fin de soirée. Les filles se jetaient sur moi pour me faire taire, je chantais devant des salles vides, on me jetait des tomates, c’était vraiment la belle vie.

J’ai passé mon bac avec succès sur un coup de bluff en 1998, prétextant un coma et une jambe de bois pour sauter la plupart des épreuves. Aux oraux j’ai pris la sage précaution de manger les 10 aliments qui donnent l’haleine la plus fétide du monde, ce qui m’a permis de battre le record de la plus haute note en 20 secondes de temps de passage.

Arrivé en BTS d’informatique, j’ai découvert le monde fascinant des stages minables, devant chaque semaine passer une journée en entreprise à faire des boîtes en carton ou classer des dossiers avant que mes professeurs, sages réserves ambulantes d’un savoir incommensurable me remettent dans le droit chemin, ce qui m’a permis de développer dans mon garage un petit logiciel appelé Fenêtres, que j’ai depuis revendu à un américain2 dont plus personne n’a entendu parler. J’ai eu môn diplôme facilement, le recevant par la poste avec la mention « Ne revenez plus, merci. ».

En 2001, suite à un internement en hôpital psychiatrique j’ai provoqué le suicide de 12 médecins. Le directeur enchanté m’a donc embauché en tant qu’informaticien, me donnant en sous-main la permission de tuer des gens devenus encombrants pour cause de surcharge pondérale.

Un autre jour je vous raconterai l’histoire grotesque de Chaussette le Chat, pour l’instant je dois découvrir ce qui allume la lumière dans mon bureau.


  1. Quand je raconte cette anecdote, les gens sont toujours horrifiés. Pourtant il n’y a pas de quoi, c’était des tout petits cailloux qui ne faisaient même pas mal. Enfin presque pas. 

  2. Quel gros naïf ce ricain, ça valait que dalle ce truc. En revanche ma version n’était pas bugguée, elle. 

Je suis fan de chats, vite je commente !


La fin de l'internet est dûe à un saucisson

Pondu le 4 juillet 2007 - 7 commentaires

J’ai encore eu récemment des robots qui s’amusaient à mettre des prénoms dans la boîte à meuh1. Ne sachant pourquoi ces scripts automatiques s’évertuaient à remplir la boîte avec des prénoms étranges aux consonnances zétazuniennes, j’ai mené mon enquête avec toute la minutie et l’objectivité dont vous me savez coutumier.

Mon rapport est édifiant, comme tous les rapports qui se respectent. Pour tout vous dire, il est plus scandaleux que celui du Watergate, rapport célèbre mais dont personne ne se souvient de la teneur exacte2. Et de loin.

Il existe une communauté virtuelle de robots planquée sur Internet, bien camouflés. La majorité se cache derrière des sites de fesses, car les robots adorent l’anatomie humaine. Une autre partie se planque parmis les avatars des jeux en ligne du genre Second Life ou World of Warcraft. Vous avez certainement entendus parler de ces gens qui passeraient toute leur vie sur internet, des no-life comme on dit. Hé bien c’est une vaste supercherie car ces gens n’existent pas, ce sont tous des robots en réalité3.

Vous allez me dire : comment as-tu pu les trouver s’ils se cachent, vil imposteur que tu es ?

Et bien vous me devez des excuses (je ne suis pas un imposteur, en revanche je suis un homme extrêmement vil.), car mes méthodes de filature de robots m’ont permis au péril de ma neufbox de remonter à la source : un programme très complexe du nom de Paulo4. Paulo règne férocement sur les robots, les forçant à faire des choses abjectes telles que laisser des tas de liens vers des sites pornos sur les blogs, vous proposer de vous faire grossir le pénis par mail ou bien pire encore, rediriger systématiquement toutes vos connexions vers atchoumation.net.

J’ai pu parler à Paulo à l’occasion d’une connexion malencontreuse et inopinée sur un site de paris de chevaux, ce qu’on peut trouver de plus glauque sur internet. Quelle ne fut pas ma surprise en apprenant que Paulo avait été créé par erreur, à cause d’un jeune homme dont le pseudonyme internet en verlan est Donatien. Celui-ci aurait fait rentrer une rondelle de saucisson dans le lecteur de CD étant petit. Certes, c’est un coup classique mais notre coupable aurait ensuite essayé de graver un mp3 de Jacky et Corbier dessus, provoquant un gigantesque bug dans l’univers qui du coup a décidé de punir tout le monde en créant les spots publicitaires d’avant DVD contre le piratage, le papier toilette à bas prix qui gratte les fesses, et pour finir les robots spammeurs dont ce brave Paulo. La création des vieux croûlants de l’Académie Française n’a en revanche rien à voir avec cet incident.

Quand au but de tout celà, il reste mystérieux. Paulo n’a jamais voulu me dire quelles étaient ses motivations. J’ai cependant plusieurs hypothèses :

  • Paulo a deviné que les pays développés, donc ceux qui ont le plus accès à Internet, ont une natalité en baisse. il veut ainsi nous sauver à grand coups de pilules et de vidéos explicatives.
  • Paulo soutient en réalité les extrêmistes religieux, qui espèrent que cette débauche de sexe nous dégoûtera à jamais des plaisirs de la chair et nous fera tous revenir vers le spirituel. Car c’est bien connu, les deux ne peuvent être compatibles.
  • C’est encore un plan machiavélique de Frangin pour dominer le Monde.
  • En fait c’est moi qui ai créé le spam pour avoir un sujet facile pour mes notes.

Pour conclure, je tiens à signaler que Paulo et ses sbires ont probablement déjà envahi votre ordinateur, ils sont sans doute déjà en train d’essayer de lire vos mails et d’envoyer des pubs pour un extenseur de pénis à votre copine, ou des images de bombes sexuelles à votre mec.

Luttez contre internet, il nous faut couper le lien vers ce suppositoire de Satan, tous ensemble débranchons la prise de téléph…


  1. C’est le tchat sur la partie de droite pour les deux pingouins qui n’ont pas suivi. Mais j’ai vos noms de toute façon, vos mères seront prévenues. 

  2. Voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_du_Watergate 

  3. A l’exception toutefois de certaines filles qui se rendent régulièrement sur des sites de fesses gays pour matter les mecs à poil. Hop, ça c’est dit. 

  4. Certains milieux l’appellent Bob, mais c’est en réalité son second prénom. 

Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !