Le savoir-vivre là où on ne l'attend pas

Pondu le 11 décembre 2008 - 9 commentaires

Un exemple de tout ce qu'il ne faut pas faire.

Aujourd’hui je vais vous entretenir d’un sujet souvent négligé ou volotairement omis, car tabou : le savoir-vivre en matières de toilettes (WC, chiottes, le trône, etc.)

Pour le propriétaire des-dites toilettes :

– En premier lieu, ne lésinez pas sur la qualité du papier toilette. Jamais. Never. Il n’y a rien de pire pour un usager que de se retrouver avec un papier toilette qui gratte les fesses1.

–  Prévoyez des divertissements. Les plus avisés d’entre nous n’hésiterons pas à mettre une bibliothèque avec des BD (avec le risque de voir les délais d’utilisation s’allonger énormément), les autres préfèreront les verbes irréguliers anglais, une carte de France pour apprendre les départements ou encore les dix commandements humouristiques de l’utilisateur de toilettes.

– Ne forcez pas sur la déco : évitez donc les cuvettes trop moches (avec des chevaux dessus par exemple) et les posters qu’on ne peut mettre nulle part mais que vous n’avez pu vous résoudre à jeter. Une ambiance sobre et chaleureuse est de rigueur afin que l’usager se sente en confiance.

– N’oubliez pas les indispensables : malgré leur image de marque déplaisante, faire l’impasse sur le balai à chiottes et le déo serait une erreur inexcusable. Des amitiés de toute une vie ont été détruites à cause de l’absence de ces utiles compagnons de la grosse commission.

Pour l’usager des toilettes :

–  Pendant des années j’ai cru que siffloter pour masquer les bruits était une bonne chose. J’avais tort, je le reconnais maintenant. Restez naturel, c’est la clé. Les toilettes sont un lieu de concentration mais aussi de détente, ne vous laissez pas perturber par les éventuels sons que pourraient entendre ceux qui sont dehors.

– Il est naturel de pousser parfois. Mais évitez néanmoins de grogner en même temps, ça fait rustre.

– Allez-y à l’économie avec le papier toilette. il se peut que le propriétaire ou l’usager suivant tombe en rupture de stock, avec les désgréables conséquences que l’on sait.

– Une fois votre affaire terminée, ne vous sentez pas obligé de vider la bombe de déo pour masquer vos odeurs collatérales. D’abord c’est probablement nuisible pour la santé étant donné qu’on est en lieu clos et réduit, ensuite ça pique les yeux, les narines et la gorge de l’usager suivant. Qui va en plus penser que vous n’y êtes pas allé de main-morte avec la grosse commission pour avoir un tel besoin de masquer toute odeur suspecte. Parfois, le naturel est plus souhaitable que le parfum lavande surconcentré.

– Ne traînez pas si vous savez qu’une autre personne a émis le souhait de vous succéder sur le trône. Certes la BD que le proprio a laissé dans les toilettes est captivante, mais souvenez-vous que quelqu’un derrière la porte est en train de se dandiner avec un air paniqué en se demandant si une vessie peut réellement exploser.

– Les garçons ont l’immense avantage sur les filles de pouvoir faire pipi debout. Messieurs, nous sommes jalousés depuis la nuit des temps pour ce talent2. Mais aux toilettes nous sommes seuls, aussi si vous avez un début de parkinson ou que vous vous sentez peu sûr de vous, n’hésitez pas à vous asseoir. Ca évite d’en foutre partout, et c’est bien agréable pour la personne qui suivra (ainsi que celle qui nettoiera, ce qui peut très bien vous retomber dessus si le ou la proprio vous choppe en flag’).

– Faites bon usage du balai à chiottes. Il est assez désagréable de trouver des traces suspectes dans le fond de la cuvette, alors frottez sans compter. Pensez à rincer le balai sous la chasse d’eau, ça éliminera les éventuelles matières restées accrochées.

Voilà. Il y aurait moults autres conseils très avisés à vous dispenser, mais souvenez-vous d’un principe : les toilettes sont bien plus qu’un lieu où on se soulage physiquement. Je ne compte pas le nombre de problèmes de maths que j’ai résolu d’un seul coup sur le trône quand j’étais scolarisé, alors que j’avais passé l’heure précédente en vain dessus. Si vous avez une décision importante à prendre et que la nuit ne vous a pas porté conseil, les toilettes peuvent être une alternative payante. C’est un lieu qui dépasse de loin la simple délivrance physique d’un besoin naturel, etqui saura vous emmener dans des sommets de sérénité et d’apaisement.

Et n’oubliez pas de vous laver les mains après, et au savon s’il vous plaît. Bande de gros dégueulasses.

Mise à jour :

Pour les propriétaires :

– Si possible, faites en sorte que vos toilettes soient chauffées. Impossible de bien se détendre quand on a le derrière exposé à des températures glaciales (Merci Maître Mô).

– Vous pouvez en lieu et place du traditionnel déo toilettes mettre des allumettes (pour les plus bio d’entre vous), dont la combustion atténuerait fortement les odeurs. Il est recommandé de mettre des allumettes géantes si un usager régulier est particulièrement tenace en producion d’odeurs nauséabondes (Merci Tata Dom’).

– Prévoyez une poubelle (on ne sait jamais ce qu’on peut subitement avoir à jeter), et aussi de « Mettre à disposition tout ce que Dame peut avoir oublié alors que le mois avance… » (Merci Madame Poppins).


  1. N’hésitez pas à prendre du double épaisseur, le triple étant tout de même superflu, mais en avoir dénote un souci de confort et de luxe que vos visiteurs apprécieront 

  2. Encore que j’ai entendu parler d’une vieille dame qui pouvait pisser debout sans s’en foutre partout. 

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La crise énergétique touche aussi les rois

Pondu le 30 septembre 2008 - 5 commentaires

Chambord, un château qu'il est beau

Peu de chambordements dans cette facade

Il fut une époque où on pouvait gaspiller sans vergogne en chauffage. Les châteaux de la Loire en sont une excellente démonstration. Et si je vous en parle, c’est que nous sommes allé visiter le château de Chambord lors des journées du Patrimoine où pas mal de trucs sont ouverts à la visite gratis, mais pas le château qui lui reste payant.

Le château de Chambord évoque bien sûr le début de la Renaissance, la classe, la majesté et le grandiose. Et de fait, cette réputation est méritée.

Resituons le contexte : Louis XII, qui rentrera dans les mémoires pour sa formidable méthode de comptage des huîtres et des oeufs1, n’a pas d’enfants. Il tente bien à un moment de conclure avec la femme de chambre, mais il s’avère que celle-ci n’est pas super d’accord et elle ira tout fayoter à la femme du roi qui collera à son souverain de mari deux claques derrière les oreilles en le traitant de crétin.

Du coup Louis XII n’aura point de descendance et devra donc se rabattre sur un obscur fils de cousin germain, un petit crétin arrogant du nom de François. Celui-ci accèdera enfin au trône en 1515 et épatera les manants avec des figures à cheval malgré les avertissements répétés de sa mère, qui sait de quoi elle parle puisque le petit con aura failli mourir d’un accident de cheval quelques années auparavant. François 1er trouve particulièrement cool la culture italienne de l’époque. Et puis il adore les grosses baraques. Il demande donc un beau matin en sortant de son bain à voir ses architectes, et il leur tient à peu près ce langage : « Les gars, j’ai un p’tit bout de terrain vers Chambord  là, un gros champ à vache sur lequel je voudrais me faire faire une petite bicoque. Un truc léger hein, pas plus de 400 pièces. Allez zou, exécution ! ».

Les architectes se mirent au boulot. Sauf qu’à l’époque les normes d’isolation étaient largement plus laxistes que maintenant, du coup les maîtres d’oeuvre grugèrent largement pour se faire une plus grosse marge. Ce qui fait que le château de Chambord est un gouffre à chauffage. Et avec 282 cheminées pour chauffer les 426 pièces, il en faut du combustible. Ca tombe bien, puisqu’à l’époque est lancé un grand jeu un peu partout en Europe : la chasse aux sorcières. On estime donc que pour sauvegarder les forêts alentours, on a fait brûler pas moins de 200 à 300 sorcières dans les cheminées du château. Vous allez me dire que les cris des pauvresses devaient être assez désagréables et troublaient les festivités royales, mais il faut quand même savoir que la télévision n’arrivait pas jusqu’à Chambord à cette époque. Aussi les bûchers étaient-ils très suivis le soir au coin du feu.

Divers rois oubliés depuis habitèrent le château après la mort de François 1er qui n’y résida que peu de fois, trouvant finalement que les voisins étaient des gueux abrutis et trop pauvres pour qu’on songe sérieusement à leur adresser la parole. Un certain Louis XIV notamment s’y rendit régulièrement quand il voulait faire des avances aux artistes. Un dénommé Molières y fit ainsi sa première représentation du Bourgeois Gentilhomme mais refusa de céder aux avances du roi qui avait une hygiène corporelle décidément trop douteuse.

Quant à nous, nous n’avons vu aucun roitelet mais on a bien mangé au petit resto juste à côté du château. Les photos sont accessibles ici :Photos de Chambord


  1. En effet, à l’époque on ne mettait pas ces denrées par douzaines mais par cent-quatre-vint-treizaines, ce qui était fort compliqué. 

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Le gras, c'est la vie

Pondu le 12 septembre 2008 - 6 commentaires

Le gros problème des sociétés capitalistes ou en passe de l’être, c’est que le confort apporte des tas de déviances bizarres, comme l’obligation pour certaines de zapper sur France 3 le soir un peu après 20h1 ou de manger énormément et très gras juste parce que c’est bon.

Bébé tout gros

Illustration naïve des bienfaits des lipides sur la croissance des enfants

L’obésité étant une cause de souci permanente chez les nutritionnistes2 et le milieu de la mode, il était bien normal que je me penche sur le sujet, bien que n’ayant aucun intérèt particulier envers les nutritionnistes et ressentant un vague mépris envers le milieu de la mode (qui me le rend bien en m’ignorant superbement).

La source de l’obésité, c’est le gras. Enfin là je résume, mais en gros c’est ça. Alors comment se fait-il que le gras soit omniprésent dans notre société alors que personne n’en veut ? Qui s’amuse à mettre du gras partout pour nous faire grossir ?

Il serait facile d’accuser les lobbies des salles de fitness, de la parapharmacie, des produits minceur et des chaînes de télé-achat, sauf qu’ils ne font que profiter d’une situation déjà bien en place. Le vrai et sournois coupable se cache ailleurs, et nous allons donc plonger au coeur du gras, pour un article suitant de vérité adipeuse3.

Tout d’abord, il faut savoir que le gras ne coûte rien alors qu’il apporte un goût plus agréable dans n’importe quel plat ou aliment où on l’ajoute. Le gras d’un point de vue économique, c’est le nouvel eldorado de l’alimentaire. Ce sont ces fameuses lipides, qui font pleurer n’importe quel mannequin de mode juste à leur évocation et qui font vendre par wagons entiers les magazines féminins à la fin du printemps. Il est reconnu mondialement que c’est du gras pur qui est utilisé en charcuterie, donc le procédé existe à la vue de tous !

La production de graisse est assez aisée et peut provenir de milieux variés : animal, végétal, clinique de liposuccion, les sources ne manquent pas. Un litre de graisse coûte en moyenne 0,09$ à produire, alors qu’il est revendu pas loin de 0,20$ à l’industrie alimentaire4, ce qui en fait un business extrêmement rentable. Le magnat et numéro 1 du gras aux Etats-Unis, Tom Badwin, a fait fortune dans les années 60 en començant à revendre le gras provenant des restes de boucherie à l’industrie du cosmétique pour faire des rouges à lèvres. Aujourd’hui sa fortune est estimée à un montant beaucoup trop élevé pour que je puisse l’appréhender et donc vous le retranscrire, mais sachez que cet homme est scandaleusement riche.

Le gras étant peu cher à l’achat et apportant une réelle valeur gustative (environ 43% de valeur ajoutée d’après le National Fat Addictive Institut), les différents intervenants de l’industrie agro-alimentaire ont vite vu tout l’intérèt qu’ils pouvaient en tirer. Ainsi, au lieu d’être contraints d’élaborer des saveurs recherchées et onéreuses à mettre en oeuvre, ils saupoudrent n’importe quoi avec du gras ou du sucre et le tour est joué, ça se vend comme des beignets.

Les moyens de lutter contre ce complot économique sont souvent voués à l’échec5, mais il existe au moins une solution pas chère et qui ne demande quasiment aucun sacrifice : si comme moi vous êtes affublé(e) de quelques bourrelés disgracieux, ne foncez pas à la clinique la plus proche pour vous les faire enlever, vous risqueriez de les retrouver en accompagnement la prochaine fois que vous irez à McDo.

Et de toute façon, le gras c’est la vie.


  1. Ne comptez pas sur moi pour vous donner le titre du programme diffusé, ni le nom de la personne que je visais et qui se reconnaîtra aisément. 

  2. Sauf quand ils ont affaire à Frangine, dont la quête incessante pour prendre du poids vous sera peut-être un jour relatée ici, mais probablement pas. 

  3. Ceci est la plus grosse introduction que j’ai réalisé dans toutes mes notes. 

  4. Bien entendu, ces chiffres sont complètement fantaisistes, vous êtes prévenus. 

  5. Comme tout combat en faveur de l’équité dans le monde d’ailleurs, la faute aux combattants qui font tout pour qu’on ne les prenne pas au sérieux. 

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Bougez-vous sans quitter votre fauteuil

Pondu le 5 septembre 2008 - 13 commentaires

Fauteuil de bureau performant

Le Deskstar 5000, la performance de bureau

Tous ceux qui travaillent dans des bureaux opineront du chef à la lecture de cette affirmation : un bon mobilier au boulot, c’est indispensable.

On se moque depuis longtemps des administrations où le personnel est peu productif, peu aimable et peu enjoué d’ailleurs1, alors que dans le privé les gens sont souriants, performants et bien dans leur peau.

Il est temps de rétablir la vérité sur ce cliché honteux : dans la fonction publique on bosse moins car on a un moins bon mobilier.

Je n’ai pas à me plaindre (c’est donc pour ça d’ailleurs que je suis super productif dans mon boulot, ce qui me permet de remplir mes objectifs en un temps record et de glander le reste de la journée), car j’ai un matériel de bureau dernier cri. A titre indicatif, je dispose du meilleur fauteuil de bureau dans la catégorie 5 roulettes : suspension rabaissée, roulement à billes sur roulettes de 3 pouces en caoutchouc, freins à disque à déclenchement semi-automatique (quand l’électronique embarquée constate que le corps tente de changer de direction en se penchant d’un côté, il freine sur une partie des roulettes afin de faciliter le virage), siège baquet et appuie-tête anti-coup-du-lapin. Bien entendu, une telle merveille coûte très cher, mais le gain de productivité est à la hauteur des espérances et m’a permi de me glisser à la première place en régionale de course de fauteuils de bureau.

Je vais donc vous livrer ici quelques astuces pour les débutants ou amteurs en recherche de sensations fortes au boulot.

– Le terrain d’entraînement : souvent négligé, il vous permettra cependant de mieux connaître votre fauteuil. Il est cependant conseillé de changer régulièrement de terrain afin de s’acclimater aux différents sols possibles (moquette, lino, parquet…)

– Le nombre de roulettes : les débutans préfèreront les 6 roulettes, gage de stabilité et de maintien dans les virages. Cependant, on y perd en réactivité et les pros sont tous en 5 roulettes. Les 5 roulettes ont une meilleure vitesse de pointe mais sont plus enclins à verser dans les brusques changements de direction.

– La suspension : un fauteuil suspendu est indispensable pour les transferts de masse rapides, comme dans les chicanes. Attention de ne pas choisir une suspension trop molle qui vous pénaliserait dans l’effort.

– Le squelette : le plastique c’est bien pour débuter, mais passez rapidement au métal, qui vous offre une meilleur garantie de ne pas casser dans un virage appuyé, ainsi qu’une meilleure légèreté si vous le coisissez bien.

– Les accoudoirs : là ça dépend vraiment des personnes. Je préfère personnellement gagner en souplesse et en réactivité malgré la perte de stabilité et renoncer aux accoudoirs. Ceux-ci sont quand même un plus indispensables pour ceux qui débutent.

– L’assise : Ne vous laissez pas avoir par le confort du cuir capitonné, c’est un vrai veau à traîner. Préférez un dossier souple et fin en alvéoles. Attention cependant aux risques de dérapage de fesses, qui a coûté la victoire l’an dernier à John Humley aux championnats mondiaux, alors que celui-ci était largement en tête.

– Le maniement : On entre là au coeur d’un débat qui a été presque aussi acharné que de savoir qui de l’éléphant ou du rhinocéros est le plus balèze : faut-il se mettre à l’envers sur son fauteuil ou non ? La fédération a longtemps interdit la création de fauteuils spécialisés dans la course en position inversée, ce qui rendait plus ardu cette position en raison du manque de stabilité évident. Le dossier étant devant le coureur celui-ci était facilement entraîné vers l’avant dans les freinages puissants, en contre-partie le gain de puissance est bien plus important. Il semble que cette année des fauteuils spécialement étudiés pour ce type de position soient autorisés, c’est en tout cas ce qu’on a pu voir aux J.O. de Pékin, ce qui met un terme définitif à la discussion.

– La catégorie : il existe une multitude de catégories de courses de fauteuil, que ce soit le sprint en ligne droite, 30 tours sur un circuit oval, le Slapping Chair dans lequel tous les coups sont permis pour envoyer l’adversaire dans le mur et même le Stairwell Madness, qui consiste à descendre une cage d’escalier sans toucher les pieds par terre sur des fauteuils munis de grosses roulettes. Il y en a donc pour tous les goûts.

J’espère que ces quelques conseils et explications vous auront donné envie de découvrir ce sport urbain qui vous permettra de garder la forme sans quitter votre fauteuil !


  1. A l’exception de tous les petits comiques qui passent leurs temps à faire des présentations powerpoint avec de belles images et une morale à la con du genre : les amis c’est la vie, vivez le moment présent ou vous mourrez d’une hépatite de l’orteil, surtout si vous n’envoyez pas ce mail à 92 personnes. 

Je suis une blonde, vite je commente !


Craquer son slip n'améliore pas les performances sexuelles

Pondu le 15 août 2008 - 9 commentaires

J’ai pas mal grossi ces derniers temps, et j’ai donc un problème que le Pentagone n’hésiterait pas à qualifier de « problème majeur pouvant porter atteinte à la sécurité nationale » : mes caleçons sont trop petits et ils craquent tous à l’entrejambe.

Pour être exact, il y a bien une autre cause qui pourrait être à l’origine de ces ruptures. Et si vous pensez que je respecte suffisamment mon lectorat pour lui épargner toutes les explications sordides, vous vous plantez lourdement. Car quand on parle d’entre jambes, qu’est-ce qu’on trouve ? Les organes reproducteurs, qui n’ont certainement pas chez moi la vigueur nécessaire pour craquer des caleçons1, il ne reste donc que le trou de balle, et son pouvoir hautement flatulant.

L’institut anglais des études concernant le pipi-caca (PeePoo Institut) a rendu un verdict sans appel sur cette particularité de tout être vivant possédant un anus. Ce verdict est malheureusement tenu secret par le MI6 (l’agence qui produit des clones de James Bond), mais il a tout de même filtré qu’un pet humain possède l’étonnante faculté d’user à la longue un vêtement comme un gilet pare-balle ou une armure en acier2, alors vous pensez bien qu’un caleçon c’est de la rigolade à côté.

Je m’adresse maintenant à vous messieurs : vous savez que ces dames ont pour désagréable habitude de trouver que les prouts c’est complètement nul. Ce qui est faux puisque celles qui ont eu eut l’audace de tenter un prout en public même restreint avouent que c’est quand même vachement mieux que de rester ballonnée pendant toute la journée, et qu’en plus c’est très rigolo.

Mais la probabilité que vous tombiez sur une fille assez ouverte pour assumer ses pets étant inférieure à celle qu’il y ait un avenir dans la chanson pour Cindy Sanders, je vous suggère quand même de mettre votre arrière-train en veilleuse si vous voulez arriver à conclure ce soir.


** Message du comité de censure et d’éthique morale et intellectuelle de ce blog **

Nous tenons à nous excuser pour la parution telle qu’elle de cette note. Il est bien évident que nous n’avons pu effectuer notre travail sur ce torchon vulgaire et bas-de-plafond.

De plus, nous démentons formellement avoir effectué une tournée dans des bars à la réputation sulfureuse dans un pays à caractère espingouin. Ces bars étaient tout à fait corrects, et bien que les jeunes filles y soient courtement vêtues, elles sont néanmoins tout à fait charmantes et commerciales.

** Fin du message, voilà **


  1. Je ne dis absolument pas par modestie car mon ego me l’interdit, mais n’importe quel mec qui vous dira qu’il est capable de déchirer ses sous-vêtements de cette façon vous ment effrontément. Voilà qui est dit mesdames. 

  2. D’après cette étude, il faudrait quand même péter dessus pendant 5 siècles, ce qui fait qu’à part s’y mettre sur plusieurs générations, c’est impossible pour la majorité des gens. 

Je parle souvent pour ne rien dire, vite je commente !