Parlons de sexe

Pondu le 4 avril 2007 - 3 commentaires

Un autre sombre individu, ricaneur patenté de son état et prénommé Norbert, a demandé à ce qu’on parle de sexe ici. Soit, il en a le droit.

J’ai eu beau chercher, je n’ai rien trouvé d’exceptionnel sur la sexualité de la vigogne, donc on ne va pas s’étendre là-dessus. Nous allons donc parler de la sexualité de Norbert. Comme je ne connais presque rien de ce bonhomme, je me suis documenté à travers les nombreux articles qui parlent de lui sur le web.

Norbert est un individu de sexe masculin, il fait d’ailleurs partie de l’infâme infime partie de l’humanité qui est tellement masculine qu’elle ne possède pas de chromosome X. Oui, Norbert n’est que Y, à l’instar du Village People qui faisait le Y dans YMCA. Pour autant, Norbert n’est pas gay1. Certains lui attribuent même la capacité de se reproduire sans femme lorsqu’il est en présence d’un environnement monarchique miniature.

Notre homme étant un mâle pur, il est sexuellement irrésistible pour la plupart des femmes2, c’est un fait établi et reconnu depuis 1996 lors de la convention internationale des fabricants de gomina. Norbert peut donc par sa seule présence faire tomber enceintes les femmes autour de lui3 ; cependant notre homme n’aime pas utiliser cette méthode, préférant donner libre cours à sa libido. D’après un sondage IFOP de 2003 réalisé sur les 3 millions de femmes à qui il a fait l’amour, 98% d’entre elles ont eu 3 orgasmes ou plus, 22% se sont évanouies de plaisir et 116% voudraient à nouveau coucher avec lui.

Bien sûr, un tel succès à attisé la jalousie de nombre d’hommes, surtout ceux qui étaient mariés aux femmes que Norbert à conquis. C’est pourquoi le 3 janvier 2007 une foule d’individus en colère a lapidé Norbert sur la place de la Concorde à Paris. Deux autres agressions avaient déjà eu lieu le 26 juin 1999 (un jet d’acide en pleine figure) et surtout le 11 septembre 2001, où des radicaux barbus n’ont pas hésité à jeter des avions dans les buildings que Norbert visitait à New York. Il va sans dire que suite à ces violences, notre homme fut complètement défiguré, mais il continua malgré tout d’être un sex-symbol adulé.

Comment est-ce possible ? Pour comprendre le phénomène, il nous faut parler des échanges chimiques entre les êtres humains. Grossièrement, il s’agit d’odeurs que nous pouvons capter mais de façon inconsciente, les phéromones ; c’est ce qui crée l’attirance entre deux êtres. Une étude sur Norbert a révélé que son corps produisait des phéromones à caractère sexuel en quantité plus importante que l’ensemble des humains habitant en banlieue parisienne. voici donc, chers lecteurs, le secret de Norbert le sursexuel.

Bien évidemment, c’était avant le drame. Car il y a trois jours, le 1er avril 2007, Norbert a perdu son troisième testicule après un accident de poney. L’analyse de la dépouille du testicule a clairement prouvé qu’il était à l’origine du fantastique pouvoir sexuel de Norbert. Nos correspondants viennent de nous apprendre que celui-ci se serait suicidé en mangeant l’emballage d’un paquet de céréales.

Sources : Wikipedia, Norbert.net, norbertlechat.com, Chez Norbert.

NB : Ah ah, ce bon vieux Norbert. Je pourrais dire que j’ai tout inventé, mais comme je ne connais rien de la vie de ce type, il reste une minuscule possibilité que j’ai raison. Restez méfiants donc. Et j’espère que l’exemple de Norbert vous dissuadera à tout jamais de faire du poney.


  1. Une ou deux sources mentionnent cependant son attirance pour les petits chauves bedonnants, mais leur fiabilité reste douteuse et je ne les citerai donc pas ici. 

  2. Sauf les guichetières de la Poste, mais qui peut sincèrement se vanter d’avoir dragué avec succès une employée de la Poste ? 

  3. A l’instar de Chuck Norris d’ailleurs, voir les chuk Norris Facts. 

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La vigogne, un individu peu recommandable

Pondu le 2 avril 2007 - 3 commentaires

Un sinistre personnage, Roi des Lutins de sa personne, prétend sournoisement que l’appareil digestif de la vigogne mâle est plus intéressant que Chuck Norris et Steven Seagal réunis. Soit, il a le droit de le penser.

J’ai donc fait des recherches sur la vigogne. J’ai d’abord pensé qu’il voulait parler de la cigogne, volatile fourbe et plumeux. Mais pas du tout. La vigogne existe belle et bien et n’a rien à voir avec le livreur de bébés sus-mentionné.

Avant de s’intéresser au système digestif du mâle, j’aimerai signaler que la bestiole est originaire de la Cordillère des Andes. En raison des conditions de vie très difficiles dans ce coin là, la Vigogne a émigré d’abord au Portugal et en Espagne, pour finalement atterrir dans des sites touristiques français. La vigogne, non contente de taxer de la menue monnaie à des badauds enthousiastes, se répand dans le métro pour imposer sa musique altermondialiste et fluttée aux sinistres faces d’employés qui sommeillent chaque jour dans cet antre de nomadisme urbain. Sa flutte est d’ailleurs fabriquée grâce à des procédés indécents et immoraux pratiqués sur des paons.

Comment la reconnaître ? c’est simple, la vigogne ressemble à un chevreuil à long cou, mais avec un bonnet péruvien. Un peu comme les lamas, sauf qu’elle est plus petite et qu’elle ne crache que lorsqu’elle se lave les dents. A noter qu’elle est la lointaine cousine du chameau mais comme c’est une feignasse elle ne bosse pas1. Les vigognes ont un poil super fin, ce qui donne une laine de qualité une fois l’animal braconné.

La vigogne, une belle bande de racaillesLa vigogne, qu’elle soit mâle ou femelle (ou les deux, soyons fous), est exclusivement herbivore. Toutes les légendes urbaines au sujet des moeurs antropophagiques de ces animaux sont donc complètement fausses. La vigogne ne tue d’humains que par plaisir, et non pour se nourrir. L’alimentation de la vigogne est essentiellement composée de graminés comme les Special K ou les Golden Grahams2. Les vigognes sont également cocaïnomanes, ce qui leur donne souvent un air mélancolique et brumeux. C’est à cause de cette sensation de brume que leur cou s’est progressivement allongé afin de leur permettre de voir au-dessus du brouillard, car à l’origine la vigogne avait un cou semblable à nos petits cervidés.

Sinon l’appareil digestif est tout à fait semblable à celui des autres mammifères. La seule grosse différence au niveau des organes internes est la présence de 8 reins, car la dépendance à la cocaïne oblige la vigogne à vendre régulièrement un de ses reins pour se payer de la drogue. Notre animal pratique la rumination, il maugrée toute la nuit ses tracas du jour. Pour ce faire, il roule des boules de graminés pour en faire des ersatz de chewing-gum, qu’il machouille nonchalamment en roupillant.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur les vigognes, notamment leur appartenance à des sectes, puisqu’elles ne communiquent que par « onhonh… »3, ou leur vitesse de pointe qui atteint 40 km/h sur terrain accidenté, ce qui leur permet d’échapper à la police lorsqu’ils mendient dans le métro à coup de musique traditionnelle du Pérou4.

Sources : Wikipédia, La-vigogne.com, Alpacavicuna

NB : Si par hasard vous n’aviez pas saisi que ce qui est raconté plus haut est un ramassis de conneries émaillé de quelques véracités éparses, c’est le moment de le faire, parce que je décline toute responsabilité quand vous aurez l’air ridicule après avoir narré à vos collègues/amis/proches/contrôleurs SNCF les affirmations ci-dessus stipulées.


  1. J’ai été nominé aux Flops d’honneur pour cette vanne qui surpasse de loin en laideur celles de Sam Atchoum. Je n’ai pas gagné car la cérémonie a fait un bide et a été annulée au dernier moment. 

  2. Golden Grahams : les graminés en or en vieil anglais, sans doute une référence aux prétendues cités d’or des incas. 

  3. A cause de l’altitude de leur habitat d’origine, leur voix est plus haut perchée, ce qui donne un côté plaintif à leurs incantations. 

  4. En effet, la musique péruvienne dans le métro a été classée dans les crimes passibles de prison à vie depuis la révision de la loi sur la sécurité nationale de février 2007. Les vigognes sont d’ailleurs principalement traquées à cause de leur musique et de leur laine, non à cause de leur consommation de stupéfiants. 

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Des hommes, des vrais

Pondu le 27 mars 2007 - 4 commentaires

J’aimerai parler aujourd’hui des hommes qui font les Etats-Unis au quotidien. Je veux bien entendu parler des vrais hommes, j’ai nommé Chuck Norris et Steven Seagal.

Bien entendu, il y en a d’autres, que le lecteur attentif et pointilleux ne manquera pas de citer en commentaires. Mais soyons sérieux cinq minutes, qui d’autre que Chuck et Steven sont à même de représenter convenablement tout l’esprit sauvage et emprunt de freedom1 de l’américain moyen et plus que moyen ?

Steven Seagal, la prestance du juste

Ces deux personnages, qui ont depuis depuis longtemps dépassé le stade de simples acteurs humains pour devenir des légendes vivantes adulées par une foule de passionnés fanatiques, ne sont pour autant pas de la même école. Autant Steven incarne la classe, la décontraction et une mise soignée en toute circonstance2, autant Chuck donne vraiment de sa personne : il va au charbon, il saigne, il sue et il souffre.

Pour autant, Chuck et Steven partagent les mêmes valeurs de respect de la nature, des arts martiaux et des indiens d’amérique. Ils sauvent régulièrement le badaud victime d’agression, ils volent au secours des forêts ancestrales mises en danger par de méchants industriels sans scrupules, et éliminent sans pitié les terroristes qui menacent la freedom et l’american way of life3.

Chuck Norris, un gars qu'il faut pas emmerderCar c’est là tout le secret de ces géants : ils sont humbles et ont des valeurs morales irréprochables. Ce qui les rend proches des gens tout en incarnant un idéal à atteindre. Alors vous allez me dire : oui mais Chuck Norris il a déjà fait des rôles de méchant. Et même Steven Seagal il a déjà été un méchant dans le début d’un de ses films. Et vous avez raison. Mais vous avez tort quand même. Ces rôles à contre-emploi démontrent avec brio que ces acteurs sont capables de jouer ce qu’ils veulent, que l’étendue de leur talent dépasse de loin la quantité de vannes sur les belges produite en 1992.

Steven et chuck sont des êtres hors du commun, ayant dépassé de loin le simple statut d’êtres humains. Pour vous le prouver, voici ce qu’on appelle les Chuck Norris Facts (en anglais, mais ça vaut le coup si on s’accroche) et les biographies des deux messieurs : Steven Seagal (bien plus détaillée en anglais) et Chuck Norris (idem, mieux en anglais).

Pour conclure, vous allez me dire « Mais qu’est-ce qu’on en a à taper de chuck Norris et Steven Seagal ? ». Et vous aurez raison, sombres cartésiens que vous êtes. Vous pouvez donc retourner à votre morne vie pendant que ces deux compères continuent d’engranger des millions de dollars4 avec leurs films au scénario immuable.


  1. Oui, quand on parle de liberté par rapport aux Etats-Unis, il faut toujours employer le mot freedom. C’est une règle tacite que trop de monde ignore. 

  2. Steven Seagal est bien plus élégant que James Bond, et ce en toute occasion. D’ailleurs les producteurs de James Bond l’ont bien compris puisque dans Casino Royale Bond affiche nettement moins son flegme brittanique. 

  3. Bien sûr, l’american way of life n’a jamais été qu’un mirage inconsistent, mais Hollywood s’y accroche toujours. Un peu comme les français et leur réputation de bêtes de sexe. 

  4. Et je déconne pas, les films de Steven Seagal ont rapporté 600 millions de dollars, c’est marqué dans Wikipédia. 

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