Ah non, pas encore !

Pondu le 29 février 2008 - 4 commentaires

Aujourd’hui, point de note acadabrante sur la stratégie de réorientation « classe » du magazine Playboy ou sur les véritables raisons de la hausse des pâtes (encore que j’ai un gros dossier là-dessus). Non, juste une petite note pour vous annoncer en fanfare (tadsouiiin) que je reprends mon histoire de lutins. Et que pour faire plus fort que la précédente, celle-ci débutera par non pas un mais deux morts.

Monde merveilleux des Lutins Acte II

Evidemment il est possible que certains d’entre vous n’aient jamais lu le début de ce récit stupide. Comme je ne suis pas un fumier, voici l’intégralité de l’Acte I gratuitement disponible !!1.

Le Monde Merveilleux et Insoupçonné des Lutins, Acte I.

Voilà voilà. Sinon ce week end je file à Paris embêter Frangin et Copine de Frangin, et accessoirement tenter de lui voler sa Wii.


  1. Oui cette annonce est ridicule, mais tous les marketeux vous diront que le mot gratuit attire l’oeil de la ménagère et la rend indulgente donc c’est tout bénèf pour moi. 

On est bien sur skyblog ici ? Vite, je commente !


Esprit de Noël, es-tu là ?

Pondu le 17 décembre 2007 - 16 commentaires

Tous les ans à l’approche de Noël, je me pose la même question : où est donc passé ce foutu esprit de Noël ?

Vous me connaissez, je suis sérieux et méthodique, j’ai donc mené l’enquête :

– Il est possible qu’en grandissant cet esprit de Noël disparaisse pour laisser la place à la course aux cadeaux à offrir. C’est vrai que passer un samedi à courir dans des magasins bondés d’une foule pressée, agressive et au fond semblable à soi ne se rapproche pas vraiment de la magie sensée régner sur le mois de décembre. Mais c’est pas une excuse, il est probable que quand j’étais petit c’était déjà le cas, et ça ne m’a jamais empêché de m’enthousiasmer en cherchant partout dans la maison ou les sbires locaux du Père Noël (les parents donc) avaient bien pu planquer mes cadeaux.

– Le coup du « c’était mieux avant » : ça m’a quand même mis un coup de vieux qu’Albane n’ai jamais vu à Noël les grands plateaux de maquettes animées (que ce soit du lego, playmobil, train ou auto miniature…) qui étaient déjà en voie de disparition quand j’étais petit dans les grands magasins. Maintenant on ne trouve plus que de gigantesques rayons où sont entassés tous les jouets en vrac.

– Le Père Noël étant une invention d’une grande marque de boisson qui fait roter1, il était bien naturel qu’un jour la supercherie éclate et que la magie faussement insinuée par ce gros barbu en rouge s’enfuit en ricanant.

– Noël c’est à la base une fête religieuse (que ce soit chrétienne ou païenne d’ailleurs). Les cadeaux, le sapin et tout ça c’est assez laïc comme truc, donc le monde a inconsciemment décidé de passer un grand coup de balai sur cette mascarade.

Toutes ces pistes sont certes de très bonnes explications, mais alors cet esprit de Noël, il est parti où ? A Disneyland, en Laponie, à JouetClub ?

En fait non, il s’est juste réfugié dans les téléfilms de Noël qui passent sur TF1 et M6.

Bizarrement, alors que je trouvais ça super niais avant, je ne pouvait m’empêcher de scotcher devant en me demandant pourquoi. Maintenant c’est toujours aussi niais, mais au moins je sais qu’en les regardant je vois ce bon vieux esprit de Noël qui me fait coucou.

Ah oui, en grandissant j’ai trouvé que cet esprit-là aussi il était bien…

La pénurie de tissu fait rage chez les figurantes de Noël


  1. Non non, je cite pas de marque mais c’est pas Pepsi. 

J'ai un furoncle au derrière, vite je commente !


Vous avez demandé Police, ne quittez pas… (1/2)

Pondu le 30 septembre 2007 - 32 commentaires

Comme la journée d’hier a été longue, j’ai astucieusement choisi de la relater en deux parties, comme les téléfilms moisis de TF1 ou M6. Bien. Pour situer un peu les faits, il faut rappeler que la veille c’était le tournoi de rentrée du volley, qui s’est terminé nettement après l’heure du crime.

Samedi matin donc, rendez-vous 10h et demi au parking de l’autoroute de Bourges. J’ai quand même accompli l’exploit d’arriver à l’heure, grapillant même cinq minutes sur l’horaire prévue1. 5 minutes plus tard, alors que tout le monde est prêt et qu’Agnès lance pour blaguer « Est-ce que tout le monde a son billet pour le concert ? », je me rend compte qu’une fois de plus ma réputation de boulet se justifie, le billet trône en effet bien en évidence chez moi, il a fallu y retourner pour le récupérér.

Je vous passe le trajet jusqu’à la capitale, il est inintéressant. Une fois garés (et après avoir roulé et reroulé dans une belle bouse de chien assez odorante), direction Mc Do pour savourer une ration de lipides bien méritée. Pour info les misérables salariés des Mc Do de Bourges peuvent être fiers d’être dix fois plus efficaces que leurs homologues parisiens alors qu’ils sont moins nombreux. Je passe sur l’état général du « restaurant », qui était uniformément recouvert d’une couche de graisse. Les serveurs n’étaient pas en reste, avec leurs t-shirts tachés et dépouillés (véridique).

Nous avons eu la chance d’assister à une descente de l’inspection sanitaire, c’était très impressionnant. Nous mangions tranquillement quand tout à coup il y a eu un gros bang, des types vêtues d’une combinaison blanche ont traversé les fenêtres et nous ont mis en joue, maîtrisant les serveurs et assommant le manager qui tentait de s’enfuir. Puis leur chef est entré, un petit type tout insignifiant, habillé d’un costume noir mal taillé et de grosses lunettes marron. Il a regardé un peu partout, flairant de ci-de-là en fronçant le nez, puis il a abattu un serveur à bout portant pour être sûr d’avoir l’attention de tout le monde. Il a ensuite fait tout un discours sur la nécessité de vivre en civilisés et de ne pas céder à la facilité en se vautrant dans la fange et tout. Puis il a craqué une allumette et l’a lancé sur le comptoir. Avec l’huile et la graisse le Mc Do a commencé à prendre feu, donc on ne s’est pas attardés et on a filé dans le Quick juste à côté. Pas de bol, l’inspection sanitaire venait d’y passer et avait déjà tué tout le monde.

Du coup nous sommes partis zoner sur les Champs Elysées, lieu privilégié où on peut voir des clochards cotoyer des mecs qui s’emmerdent comme des rats morts à la terrasse d’un café où la moindre consommation coûte un demi-rein au quidam moyen. On y croise des tenues vestimentaires étranges, comme une femme habillée d’un grand abat-jour violet, des gens qui portent des lunettes plus grosses qu’une baie vitrée2 et une femme qui arborait des bottes en fourrure du plus mauvais goût (elle aurait marché dans un chat d’après Mehdi).

Vous le savez, je n’hésite pas à donner de ma personne pour vous offrir la meilleur information possible. J’ai donc personnellement testé les sièges des boutiques Adidas et Nike, c’est Nike qui l’emporte haut la main même si en terme de confort pur c’est pas vraiment ça. Nous sommes passé à Virgin, et ces gens sont complètement inconscients : ils laissent traîner la saison 5 de la Petite maison dans la prairie en Dvd juste à l’entrée. Les gens avec moi se sont jetés dessus, bataillant sur des points obcurs du scénario (« Mais siii, là elle pas encoire aveugle, il se passe plein de trucs après ! » – véridique malheureusement). Bien évidemment avec les histoires de fans, c’en est rapidement venu aux mains et des vigiles sont intervenus avec leurs matraques. Ils nous ont foutu dehors après nous avoir copieusement tabassés mais ils ont eu la gentillesse de ne pas trop taper les filles sur le visage et de ne pas viser sous la ceinture pour les gars.

j’en viens au scandale du jour : la boutique Disney. en y entrant nous fûmmes immédiatement frappés par la chaleur et le bruit. On aurait dit que les marmots les plus bruyants et pénibles du monde se sont tous donné rendez-vous ici pour la Convention Internationale des Gamins Pénibles. Mais ce n’était pas tout : devant nos yeux s’étalait ce qui dépasse probablement la mascarade de la mort de Kennedy et du nuage de Tchernobyle. Le coeur du problème, c’est les peluches officielles du dessin animé Ratatouille3. Passe encore qu’elles soient fabriquées par des enfants chinois dans des ateliers du centre de la Chine (j’ai vérifié, c’est marqué sur l’étiquette), c’est surtout qu’elles sont laides à vomir ! Je veux bien croire que le rat du dessin animé n’est pas aussi mignon à la base qu’un nemo ou qu’un stitch, mais de là à en faire une sorte de dépouille miteuse avec des yeux exhorbités4 il y avait une marge qu’ils ont converti en bénéfice net pour la société Disney.

La suite au prochain numéro (le numéro 2 donc).


  1. Cet exploit aurait mérité d’être médiatisé à sa juste valeur mais tant pis, je me rattraperais en le mentionnant dans mes mémoires quand je serais riche et célèbre. 

  2. Au nom de tous les fans de Rick Hunter, merci à eux. 

  3. Je conseille d’ailleurs ce film a tous les adultes qui aiment les dessins animés. Pour les gamins ça doit être moins bien enrevanche. 

  4. Astuce de Dric : pour rentabiliser l’achat de cette peluche, prenez-vous en photo en train de l’étrangler, l’effet est saisissant. 

Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !


Les bonimenteurs sont des fumistes

Pondu le 10 juin 2007 - 18 commentaires

Je suis allé récemment à la Foire de Bourges. Les foires sont l’occasion de voir dans leur habitat naturel des êtres étranges qui vivent dans des stands, braillent beaucoup et sont à l’affût du moindre badaud : les bonimenteurs de foire.

Le bonimenteur est un personnage que je n’aime pas pour beaucoup de raisons, la première c’est parce qu’il essaie de me parler alors que moi je n’en ai aucune envie. Toute la stratégie de cette personne consiste à vous faire croire que pendant quelques minutes vous êtes des amis, des vieux potes, et du coup il tente en bon pote de vous refourguer des trucs qui vont vous changer la vie1

Dans bonimenteur il y a menteur, c’est pas pour rien. Car l’être abject qui décide de devenir bonimenteur est voué à la damnation pour l’éternité. Curieusement, on trouve quand même des gens pour accepter ce job. Bref, le bonimenteur est le roi du bobard. Et plus c’est gros, plus ça passe.

Au hasard de pérégrinations qui n’étaient pas les miennes (c’est l’inconvénient d’aller à une foire avec des gens, on est aussi oligé de tenir compte de leurs goûts), j’ai pu capter un extrait de la discussion monologuée d’un charlatan tenancier d’un stand de médecine par les plantes. Le gars était très vindicatif quand à notre société de consommation alimentaire, et affichait un air scandalisé et convaincu :

« – Oui ma brave dame, faut voir tout ce qu’on trouve dans les barres de céréales pour les gamins ! Vous pouvez lire la composition et aller voir sur Internet, c’est que des trucs toxiques. Ca les empoisonne ! Faut se méfier de tous ces conservateurs, c’est vraiment dangereux pour la santé ! »

J’aurais pu à la rigueur pardonner à ce type le fait qu’il raconte autant d’âneries, puisque si on va vérifier sur Internet la composition de ces barres on se rend vite compte qu’ils sont assez inoffensifs. Après tout, c’est son taf de vendre du naturel, de la plante qui vous fait mincir, du bain de pied qui vous enlève la migraine grâce à une décoction de marguerites, etc.

Mais quand même, on l’a croisé une demi-heure plus tard avec une clope au bec.


  1. Bien évidemment, l’épluche légumes magique qu’il vous a vendu pour la modique somme d’un rein finira au fond d’un tiroir sans avoir jamais servi. 

Je suis une blonde, vite je commente !