Ma vie intime enfin révélée (mais pas trop)

Pondu le 24 avril 2007 - 9 commentaires

Une certaine personne dont le super-pouvoir est de faire des piémontaises fabuleuses m’a dit l’autre jour que mes notes c’était du n’importe quoi. Enfin elle ne l’a pas formulé comme ça, mais j’ai bien vu que c’était ce qu’elle pensait. Soit, c’est son droit.

Je vais donc vous délivrer une note beaucoup plus basique classique1, un 3615 MAVIE2.

Figurez-vous que dimanche soir, j’ai sorti mes poubelles. Des détritus tout à fait ordinaires certes, mais qui sont néanmoins incapables de se propulser eux-mêmes vers l’emplacement communément réservé à leur stationnement en l’attente d’un ramassage par les services de collecte des déchets (qui a lieu les lundi, mercredi et jeudi matin). Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu’en T-shirt la température extérieure vers minuit était tout à fait supportable, voire même plaisante. Au mois d’avril, avouez tout de même qu’on n’a jamais vu ça. J’ai donc abordé ce sujet ô combien universel avec la personne qui était venue sortir les poubelles en même temps que moi, qui m’a dit que c’était à cause des extra-terrestres stationnés au-dessus de la Terre.

Intrigué, je me retourne vers lui et constate avec stupéfaction que le quidam dispose de deux paires d’yeux et d’une peau violette (d’aucuns auraient dit mauve, mais ils auraient eu tort). Et un être disposant de telles caractéristiques ne peut se tromper, c’est bien connu.

Il m’a livré la vérité sur le dérèglement climatique et la fin du monde de façon fort simple, avant de disparaître dans une téléportation que n’aurait pas renié ce brave docteur Spock et ses oreilles pointues.

Je mangerais bien un peu de piémontaise moi…

NB : Ah oui, nos problèmes de météo sont le fait d’un rayon chauffant sorti de leur grosse soucoupe volante pour faire dévier la Terre de son orbite, la précipiter sur le Soleil et ainsi libérer la place pour qu’on y construise un parking spatial. Et je tiens ça d’un extra-terrestre coiffeur, donc la source est super fiable.


  1. Mon prof d’anglais de BTS se serait arraché les cheveux en lisant ça, mais c’est trop compliqué de vous expliquer pourquoi. 

  2. Oui je sais je devrais laisser le minitel mourir en paix, mais c’est quand même une fierté nationale

Je voudrais la paix sur le monde, vite je commente !


Oh no ! More imps !

Pondu le 16 avril 2007 - 6 commentaires

Je tiens à rassurer les deux robots spammeurs qui tentent de venir me polluer régulièrement, je vais bien. Mon escapade chez les lutins s’est bien terminée, je suis entier et pas plus sain d’esprit qu’auparavant.

Après un superbe retard de 30 minutes de la SNCF pour arriver sur Paris, voilà que cette agglomération que j’abbhore  a eu la bonne idée de posséder deux rues des Boulets. Déjà un nom pareil, faut aller le chercher, mais en plus il existe deux fois : la rue de Boulets et la rue NEUVE des Boulets. Bref, une fois arrivé, c’est l’heure de la rencontre. J’ai magnifiquement reconnu tout le monde, sans me planter ni rien.

On a donc passé la soirée à deviser des lutins, et un peu de la politique (mais sur ce terrain le roi s’est retrouvé un peu seul quand même). L’occasion d’aborder les sujets qui fâchent, comme la triche manifeste du lotolutin ou cette foutue réforme des bâtiments.

Perfouras était en cuisine, enchaînant les crêpes. Je pense que si on l’avait laissé faire, on aurait pu nourrir une petite centaine de personnes pendant 15 jours.

MQB, qui a avoué le ridicule de son nom, est un fayot auprès du roi même en vrai. Mais il vise super bien les gens quand il leur jète un truc du haut du 7e étage. Et merci à lui de m’avoir accueilli.

Le roi est un looser, c’était le seul à fumer.

Kyubi a passé sa soirée à chercher qui pouvait bien être son 3e gamin.

Neitanod va tricher comme un porc au Graineball, puisqu’il est le seul à savoir quels entraîneurs valent le coup.

Dric est bien content d’avoir vu cette brochette de mécréants.

Seulement 10 minutes de retard au retour, et un bouquin de 650 pages torché pendant ce bref séjour. Je me suis bien marré, j’ai appris deux-trois trucs sur les gens qui viennent sur le royaume. A refaire sans hésiter.

Je voudrais la paix sur le monde, vite je commente !


Les lutins en vrai

Pondu le 13 avril 2007 - 3 commentaires

Ca fait depuis juillet 2005 que je suis membre du Royaume des Lutins. Ca fait donc plus d’un an et demi que je papote avec des gens sans les avoir jamais vu en vrai.

Je vais donc en voir quelqu’uns samedi soir, chez ce bon MQB (qui attend toujours avec impatience son WordPress sous Free) sur Paris. Bien évidemment, la noisette sera à l’honneur grâce à l’adjonction sur les  crêpes d’une bonne couche de Nutella.

Si ça se trouve, les lutins en vrai sont une belle bande de sociopathes qui aiment dévorer le foie de leurs invités. C’est une éventualité qui bien qu’étant peu probable n’est pas impossible. Mais j’ai trouvé la parade : si jamais je ne poste plus de notes sur ce blog pendant 15 jours prévenez la police, qu’elle aille voir ce qui se trame sombrement sur Lutins.net.

Il reste aussi la probabilité qu’ils soient des gens tout à fait normaux et que je passe une bien bonne soirée. Et je vais pouvoir voir si le roi a effectivement la même tête que son avatar.

Je suis fan de chats, vite je commente !


Bonjour, raccourcissez-moi le scalp s'il vous plaît

Pondu le 8 mars 2007 - 5 commentaires

Je suis allé chez le coiffeur aujourd’hui (ça c’est la partie où je raconte ma vie). Un salon de coiffure très simple, petit et convivial, tenu par deux mecs.

Et surtout, c’est silencieux et discret. Les conversations se font à voix normale, on n’est pas obligé de subir ce que les autres clients racontent, c’est un bonheur pour tous les semi-asociaux comme moi qui détestent faire la conversation pour ne rien dire.

Je ne sais pas si vous êtes déjà allé dans un salon de coiffure de base1, du genre Marjolaine Coiffure. Chez Marjolaine donc, il n’y a que des coiffeuses, un paquet de coiffeuses entassées dans un tout petit salon un peu miteux, où ça sent l’égout à cause des poils qui bouchent les éviers et où les produits sentent plus fort encore que les parfums bon marché des ménagères qui viennent pour la 12ème fois de la semaine se refaire la mise en plis hideuse de leurs cheveux complètement pourris par les excès de soins capillaires2.

Dans ce salon, il y a Marjolaine, la patronne. Pour la reconnaître c’est bien simple, c’est celle qui parle le plus fort. Car dans ces salons la hiérarchie s’établie à la puissance de l’organe vocal. Il y a toujours l’ancienne ensuite, qui est amie depuis 20 ans avec Marjolaine et qui ricane à tout bout de champ et assez fort pour provoquer des vagues de suicide. Son ricanement est d’ailleurs contagieux, puisque toutes les employées ricanent sauf la stagiaire, qui est nouvelle dans le métier et qui n’ose pas ouvrir la bouche devant le déferlement insipide de paroles que produisent ses collègues plus agées. Il y a ensuite toutes les autres, qui sont des clones avec des variantes de cheveux plus ou moins colorés et globalement hideux.

Et toutes ces femmes passent leur journée à parler creux. Leur conversation est vide de sens, sauf si on considère que les discussions de poivrots ont une portée philosophique (oui c’est du même niveau que les coiffeuses). Et bien sûr, elles attendent qu’un mec vienne se faire coiffer pour aborder le sujet des hommes. et vas-y que je te fasse des sous-entendus bien gras3, et que je critique les maris qui ne savent rien faire de leurs dix doigts, et que si elles n’étaient pas là on se demande comment ils se débrouilleraient, et qu’elles seraient bien mieux sans eux (Je ne commenterai même pas cette dernière affirmation, j’en deviendrais vite grossier sinon).

Bref, je considère ces salons-là comme mon Vietnam personnel. J’en ressors tout tremblant, soulagé d’être encore vie mais sachant au fond de moi que j’en ai gardé des séquelles psychologiques.

Mais ce n’est pas la seule raison qui me pousse à détester massivement mettre les pieds chez un coiffeur. Quand nous étions petits, Frangin et moi nous faisions coiffer dans un salon tenu par un homme d’un sadisme et d’une cruauté sans limites, le tout sous le nez de nos parents qui n’ont jamais rien vu. Cette homme, ce monstre tortureur d’enfants nous coupait les cheveux intégralement au rasoir droit. Il nous tirait les cheveux avec sa lame qui faisait un bruit horrible et prenait un malin plaisir à nous voir grimacer de douleur. Ca fait peut-être marrer les gens mais en attendant j’ai une réelle peur du coiffeur maintenant.

Mais je m’en fous désormais, j’ai réussi à trouver un coiffeur qui coiffe (bien), qui ne cause pas trop, où ma parano me fout la paix et où je paie un tarif extrêmement honnête. J’en arrive presque à ne pas paniquer quand je dois prendre rendez-vous4.

Des fois j’ai hâte d’être chauve quand même.


  1. Contrairement aux grands salons de coiffure avec des noms comme des prénoms, et où l’obséquiosité des employés rivalise avec le prix des prestations 

  2. Vous pourriez essayer de dire cette phrase à voix haute, mais vous finiriez par vous asphyxier, ce qui serait ballot. 

  3. Quel homme n’a jamais entendu dans ce genre de salon : « Ha ces hommes, tous les mêmes ! Ils ne pensent qu’à ça ! », le tout accompagné de gloussements affirmatifs tout en jetant un regard en coin au malheureux mec qui jure en son for intérieur qu’il ne reviendra plus dans ce piège à cons capillaire. 

  4. Oui, j’ai aussi peur du téléphone sous certaines conditions, comme celle-ci ou lorsque je dois appeler une administration, des gens que je ne connais pas… 

Je voudrais la paix sur le monde, vite je commente !


Mettez un chat dans une pièce…

Pondu le 4 mars 2007 - 9 commentaires

…Et il trouvera en 5 minutes le coin le plus confortable et sécurisé.

Je suis allé en France à Paris (qu’y-a-t’il d’autre que Paris en France d’après les parisiens ?) pendant cette semaine de congés, chez Frangin. Qui a la chance d’avoir une chérie qui cuisine super bien. Mais ce n’est pas le propos de cette note. Non, le sujet c’est Ikéa. Ce fantastique magasin suédois est une ode à la société de consommation : tout là-bas est fait pour que tu te sentes bien, que tu te détendes et que tu écarquilles grand tes mirettes sur les fantastiques produits aux noms totalement idiots qui pullulent le long d’un parcours mieux présenté que dans un musée du jouet.

Tout le génie de ces gens se concentre dans l’organisation de leur magasin. On déambule, on furète, on s’extasie sur le design séduisant des balais à chiotte1 et au détour de meubles de cuisine savamment disposés, on tombe carrément sur une cafétariat. Avec un menu pas trop mauvais en plus (dommage qu’il n’y ait que des sodas et pas de jus de fruits). Et ils font des nocturnes deux jours par semaine.

Ca, c’est le côté paillettes. Le côté obscur, c’est qu’on devient vite accro à toutes ces ingénieuses trouvailles. On se dit que c’est tellement bien foutu qu’il nous le faut. Et on ressort du magasin avec un grand sourire et un gros trou sur le compte en banque.

Je suis donc allé à Ikéa dans le but de fureter un peu et de trouver un sur-matelas pour pallier l’inconfort de la mousse de mon BZ. et je ressors avec une literie complète2 et un fauteuil. Et pas loin de 600€ en moins sur le compte en banque.

Et tout ça pour quoi ? Pour que ces fumiers de chat squattent sans vergogne cette débauche de mobilier moussu. C’est donc Grumeau qui gît pionce sur le fauteuil et Chaussette qui ronfle sur mon nouveau plumard. 5 minutes pour trouver le coin le plus confortable, pas plus. c’est rapide et efficace un chat.

Mon nouveau lit


  1. C’est faux en plus, leurs balais à chiotte sont super moches. Et quelqu’un pourrait-il me dire quel est le nom correct pour cet ustensile ? Parce que balai à chiottes, ça ruine mon argumentaire de par sa vulgarité. 

  2. Et en plus j’ai trouvé le moyen d’oublier de ramener le matelas sur Bourges, je ne l’aurais que quand mon frère ou Gabrielle redescendront par chez moi. Alors que c’était pour ça que j’étais venu à la base, c’est cruellement ironique non ? 

Je veux coucher avec Dric, vite je commente !