Le savant, une bête à part

Pondu le 8 juin 2007 - 11 commentaires

Je viens de voir un article sur NaturaVox, par ailleurs très bien écrit même si j’ai un peu de mal à adhérer aux idées, qui disait en gros que la pollution au CO2 est une vaste farce et que les climatologues seraient bien un peu des charlatans sur les bords.

Je pourrais débattre du sujet puisqu’il se trouve que j’ai une opinion sur la question, mais je n’ai aucune envie de vous la livrer. A la place, on va plutôt parler de ces charlatans de scientifiques.

Je ne compte pas ici décrire précisément l’univers des scientifiques dans une rigueur qu’eux-même applaudiraient. Non, je vais juste me contenter de raconter mes conneries habituelles.

Le scientifique est tout d’abord quelqu’un qui est mal coiffé. Alors que certains savants ont la touffe cranienne au vent, d’autres prennent un grand soin à avoir une coupe de cheveux frisant le ridicule, et frisant tout court parfois.

Le scientifique est omnipotent, du moins jusqu’à ce qu’il soit confronté brutalement avec le quotidien comme au moment de faire cuire du riz, de mettre une machine à laver en route ou encore de programmer son magnétoscope1 (le scientifique se contrefout paradoxalement du high-tech, il découvrira le numérique dans 5 à 8 ans). Piteux et vexé d’être ainsi pris en défaut par des tâches si communes au commun des mortels, il argumentera que son brillant intellect pourrait être bien mieux utilisé qu’à faire des choses aussi futiles.

Le scientifique est parfois une femme. Mais c’est plus rigolo de l’imaginer en homme donc je vous prie de ne pas tenir compte de ce point.2

Le scientifique est querelleur et il aime débatttre. La moindre théorie lancée autour d’une machine à café peut secouer la communauté scientifique internationale pendant environ deux semaines jusqu’à ce qu’un petit plaisantin signale que quand même,  un éléphant c’est plus balèze qu’un hippopotame.

Le scientifique n’est pas crédible tant que les hypothèses qu’il avance ne sont pas réfutées par un bon nombre de ses confrères. La justesse d’une théorie est évaluée en fonction du nombre de ses détracteurs : plus il y en a, plus la thèse est solide.

Il existe de par le monde des énigmes insondables qui sont autant de défis pour le scientifique, notamment savoir qui de l’éléphant ou de l’hippopotame est le plus balèze. A ce jour, le débat a fait 34 morts et une centaine de blessés.

Je pourrais continuer l’énumération des fantastiques caractéristiques du scientifique pendant une bonne dizaine d’heures, mais là j’ai ma manicure qui commence dans 10 minutes. Ceci conclu donc mon exposé sur les savants.


  1. Des opinions féminines passablement langues de putes diront que c’est le cas de tous les hommes. Je ne remettrais pas en cause leur jugement, mais j’aimerais bien les voir programmer ce foutu magnéto sans se planter au moins 3 fois. 

  2. « Tout de même, j’ai pu constater que beaucoup de notes sur ce blog contiennent des remarques sexistes et mysogines. Je suis outrée ! » Georgette DUPOUY du 75. 

Je suis fan de chats, vite je commente !