Les humains célèbres (enfin presque) (Part. 2)

Pondu le 20 juin 2007 - 19 commentaires

J’avais d’abord pensé faire un article sur un communiste russe célèbre, mais ça sera pour une autre fois. Car pour cette note, nous allons parler d’un personnage ô combien illustre, George Washington.

George Washington descend d’une famille française émigrée en Virginie. Le petit Georgie, ainsi que le surnomme sa nounou, nait le 22 février 1732 à Wakefield. Ses parents, Augustine Washington et Mary Ball sont des planteurs esclavagistes fortunés. Pendant 6 ans George est incapable de reconnaître sa mère de son père, il faut dire que tous les deux portent un prénom féminin1. Voyant que son équilibre psychologique en est fortement perturbé, sa mère se rasera la barbe en 1738, permettant ainsi au jeune homme de différencier physiquement ses parents..

Georgie, un gars qui était apparemment moins laid qu'il n'en avait l'airEn 1754, Georgie s’engage dans la milice de Virginie pour bouter les français hors d’Amérique (on est alors en pleine bagarre Anglais-Français). Comme étant petit il était doué pour les cabanes, il entreprend la construction de forts un peu partout. Rendu dans la vallée de l’Ohio, il construit un fort sur un terrain inondable et se fait moquer par les français. Vexé, il capitule et retourne en Virgnie.

Durant cette période il commet l’erreur d’exécuter un officier français qui était pourtant venu le voir avec le drapeau blanc. Il prétendra par la suite que le français avait insulté sa maman, mais finira par s’excuser et devra copier 500 fois « Je ne tuerai pas les émissaires français, même s’ils mangent trop de camembert ».

20 ans plus tard, George Washington est riche. Il corromp donc le Congrès continental (Assemblée de 13 colonies indépendantistes) et devient délégué de Virginie. Pendant 2 ans il va combattre les anglais avec un succès somme toute assez moyen, et c’est grâce aux français qui sont décidément super balèzes et peu rancuniers qu’il va finir par l’emporter.

A partir de là George abandonne ses ambitions guerrières, ayant enfin découvert les joies du sexe. Il se réunit avec des George Washington mis à l'honneur dans l'incroyable Day of The Tentaclepotes et pond pendant 2 ans la Constitution des Etats-Unis entre deux parties de cartes. Il faudra toute la persuasion des plus brillants hommes politiques du pays pour que Washington retire la motion : « Thomas Jefferson doit arrêter de tricher comme un porc au poker et de me piquer mes cigares ».

Le 6 avril 1789 George Washington est élu sans surprise premier président des Etats-Unis, après avoir largement truqué les élections. Au moment de son accession au pouvoir, Washington dira en apparté : « Dieu merci, personne n’a encore inventé la télévision, avec toutes les caries2 que j’ai ça me fait un sourire affreux. »3

Il s’arrangera pour qu’on pense que son enfance a été exemplaire en faisant écrire des livres ventant son honnêteté enfantine, alors qu’il est soupçonné d’avoir tué deux chiens, 3 poules et un cerisier. Il niera chaque fois, accusant un esclave au pif qui sera sévèrement fouetté.

Il finira sa vie paisiblement dans sa propriété, mettant la main aux fesses des esclaves noires4 sous l’air outré de sa femme. Il souffrira d’une infection de la gorge en 1799, et le remède infligé (une saignée) finira par le tuer.

Dans son testament, il affranchira ses 317 esclaves mais demandera quand même qu’on en pende une dizaine et qu’on les enterre en même temps que lui, pour que tout le monde ait l’air bien triste lors de ses funérailles.

Sources : Wikipédia, Mountvernon.org, La descendance cachée de George.


  1. Indice pour savoir qui est le père : c’est celui qui s’appelle Washington. 

  2. Véridique. Le bonhomme consommait trop de canne à sucre, à l’instar des aristocrates du coin. 

  3. C’est d’ailleurs pourquoi on ne le voit pas sourire sur les billets de banque à son effigie. 

  4. La rumeur veut qu’il ait d’ailleurs eu un fils avec l’une d’elle. Quel coquin de George… 

Je connais personnellement Chuck Norris, vite je commente !


Des hommes, des vrais

Pondu le 27 mars 2007 - 4 commentaires

J’aimerai parler aujourd’hui des hommes qui font les Etats-Unis au quotidien. Je veux bien entendu parler des vrais hommes, j’ai nommé Chuck Norris et Steven Seagal.

Bien entendu, il y en a d’autres, que le lecteur attentif et pointilleux ne manquera pas de citer en commentaires. Mais soyons sérieux cinq minutes, qui d’autre que Chuck et Steven sont à même de représenter convenablement tout l’esprit sauvage et emprunt de freedom1 de l’américain moyen et plus que moyen ?

Steven Seagal, la prestance du juste

Ces deux personnages, qui ont depuis depuis longtemps dépassé le stade de simples acteurs humains pour devenir des légendes vivantes adulées par une foule de passionnés fanatiques, ne sont pour autant pas de la même école. Autant Steven incarne la classe, la décontraction et une mise soignée en toute circonstance2, autant Chuck donne vraiment de sa personne : il va au charbon, il saigne, il sue et il souffre.

Pour autant, Chuck et Steven partagent les mêmes valeurs de respect de la nature, des arts martiaux et des indiens d’amérique. Ils sauvent régulièrement le badaud victime d’agression, ils volent au secours des forêts ancestrales mises en danger par de méchants industriels sans scrupules, et éliminent sans pitié les terroristes qui menacent la freedom et l’american way of life3.

Chuck Norris, un gars qu'il faut pas emmerderCar c’est là tout le secret de ces géants : ils sont humbles et ont des valeurs morales irréprochables. Ce qui les rend proches des gens tout en incarnant un idéal à atteindre. Alors vous allez me dire : oui mais Chuck Norris il a déjà fait des rôles de méchant. Et même Steven Seagal il a déjà été un méchant dans le début d’un de ses films. Et vous avez raison. Mais vous avez tort quand même. Ces rôles à contre-emploi démontrent avec brio que ces acteurs sont capables de jouer ce qu’ils veulent, que l’étendue de leur talent dépasse de loin la quantité de vannes sur les belges produite en 1992.

Steven et chuck sont des êtres hors du commun, ayant dépassé de loin le simple statut d’êtres humains. Pour vous le prouver, voici ce qu’on appelle les Chuck Norris Facts (en anglais, mais ça vaut le coup si on s’accroche) et les biographies des deux messieurs : Steven Seagal (bien plus détaillée en anglais) et Chuck Norris (idem, mieux en anglais).

Pour conclure, vous allez me dire « Mais qu’est-ce qu’on en a à taper de chuck Norris et Steven Seagal ? ». Et vous aurez raison, sombres cartésiens que vous êtes. Vous pouvez donc retourner à votre morne vie pendant que ces deux compères continuent d’engranger des millions de dollars4 avec leurs films au scénario immuable.


  1. Oui, quand on parle de liberté par rapport aux Etats-Unis, il faut toujours employer le mot freedom. C’est une règle tacite que trop de monde ignore. 

  2. Steven Seagal est bien plus élégant que James Bond, et ce en toute occasion. D’ailleurs les producteurs de James Bond l’ont bien compris puisque dans Casino Royale Bond affiche nettement moins son flegme brittanique. 

  3. Bien sûr, l’american way of life n’a jamais été qu’un mirage inconsistent, mais Hollywood s’y accroche toujours. Un peu comme les français et leur réputation de bêtes de sexe. 

  4. Et je déconne pas, les films de Steven Seagal ont rapporté 600 millions de dollars, c’est marqué dans Wikipédia. 

On est bien sur skyblog ici ? Vite, je commente !


Nos amis les paranos (part. 1)

Pondu le 1 février 2007 - 0 commentaires

Un lien vers une vidéo critique envers les évènements du 11 septembre 2001. Même si certains passages semblent un peu capilo-tractés, ça fait réfléchir quand même…

http://video.google.fr/videoplay?docid=-4962613169802413223&q=loose+change

Si ne serait-ce que la moitié de ce qui est raconté là-dedans est vraie, ça enfonce tous les scénarios de polars à la Tom Clancy. En plus sordide en plus.
Sur le même sujet mais complètement traité différemment, les Arcanes du Chaos, livre de Maxime Chattam. Un thriller que j’ai lu d’une traite et qui finit en apothéose. Le monsieur a un site web assez original : http://www.maximechattam.com
Voilà qui conclut ce bref aperçu de parano intense.

Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !