Comment gérer sa femme enceinte

Pondu le 25 septembre 2009 - 29 commentaires

Cette note mériterait d’être sous-titrée « Petit guide pratique à l’usage des futurs papas jeunes et dynamiques ».

L'homme est comme la femme, excepté pour les poils

La grossesse, une affaire qui concerne aussi les hommes

Quand on met en route un mini-soi, on est bien loin de se douter que le parcours du combattant ne va débuter après la naissance, mais qu’il commence en réalité bien avant :

  • Ne sous-estimez jamais la capacité de votre femme à manger dans des quantités gargantuesques. Pour peu que ses envies ne se limitent pas aux fraises mais aillent lorgner vers le Mc Do ou la raclette (même en plein été…), sachez qu’elle va manger tellement qu’elle risque de blesser votre amour-propre de goinfre mâle, votre porte-monnaie et la balance de la salle de bain1. Tout ça pour tout régurgiter lors des premiers mois en plus, ce qui montre bien l’idiotie de ce comportement.
  • Faites une croix sur votre vie sexuelle épanouie. Parce que la libido d’une femme enceinte, c’est du grand n’importe quoi : elle peut passer d’une excitation exrême à une apathie totale en moins de 12 secondes, ce qui vous laisse en général juste le temps de vous exciter et de commencer à enlever vos vêtements2. De toute façon la liste des positions praticables se réduit à peau de chagrin au fur et à mesure de la grossesse. Notez bien que reporter la faute sur votre femme serait un comportement plutôt stupide et complètement suicidaire : il y a d’autres moyens de conserver une activité sexuelle et votre femme pourrait se montrer gentille dans ce domaine, et de plus c’est quand même vous qui l’avez mise enceinte, et elle ne se privera pas pour vous le rappeler tout le long de la grossesse3.

  • A partir de la première échographie (soit à environ 3 mois de grossesse), votre femme ainsi que toutes les personnes de sexe féminin de votre famille et belle-famille vont commencer à souffrir de l’étrange symptôme commun également aux joueurs de Sims : l’achat de fringues et d’accessoires « top choupinou » pour le futur rejeton. Là, c’est le moment d’affirmer votre logique implacable de mâle : on n’achète pas de fringues avant de savoir le sexe, c’est une règle4. Alors bien sûr ces dames vont vous rétorquer qu’il existe des fringues unisexe, surtout les bodies, les nainnains (là j’orthographie au pif) et d’autres trucs super mignons. C’est vrai, mais céder à ce moment-là de la grossesse serait une erreur, car tout ce qui sera acheté avant de connaître le sexe sera de toute façon acheté en double parce que « maintenant qu’on connait le sexe, on va vraiment pouvoir lui acheter des fringues, et celles qu’on a déjà elles sont pas super ». Donc freinez des quatres fers avant l’écho des 6 mois, car c’est celle-là qui vous dira si le mini-vous est un couillu ou une pisseuse (vous aurez noté le terme volontairement péjoratif employé par la gente masculine pour parler des bébés filles. Ca fait partie du délestage de pression abordé à la fin de cette note).

  • L’échographie, justement. Ce sont des grands moments que vous devriez éviter de rater, d’abord parce que pour une fois votre femme ne vous reprochera pas d’être devant la télé, ensuite parce qu’avant sa naissance ce seront les seuls moments où vous pourrez voir le mini-vous. De plus, vous serez traité d’être insensible si vous prétextez une compèt’ de poney pour ne pas y aller. En général il y a trois échographies, à 3, 5-6 et 7-8 mois (en gros).

    • A la première, on voit le bébé dans son intégralité. Il ressemble à un martien, il ne bouge presque pas, mais c’est quand même vachement bien et les plus sensibles d’entre vous ne devraient pas avoir de mal à verser une larme.
    • A la deuxième, on voit le sexe. On voit aussi les bras, les jambes, ses petits pieds et mains et avec un peu de chances on distingue son visage. Pour notre part le mini-moi était déjà trop gros pour qu’on puisse le voir en entier.
    • A la troisième, c’est nul. Le bébé est tellement gros qu’on ne distingue rien du tout, et vous ne verrez qu’une série de tâches noires et blanches. S’il y en a une que vous voulez zapper, c’est celle-là.
  • A un certain stade de la grossesse, votre femme va commencer à vous dire : « oh, il bouge ! ». Bien évidemment pendant un mois, vous serez strictement incapable de sentir quoi que ce soit, ce qui est assez frustrant5. En général vous commencerez à vraiment le sentir bouger au moment où le bébé va se mettre à savater les côtes de sa maman, ce qui ne manquera pas de vous attirer des remarques du genre :  « Ah ça t’amuse toi, on voit bien que c’est pas toi qui le porte ! ».

  • Vous allez bien sûr devoir investir dans tout un tas de matériel, meubles, habits, peut-être même voiture et maison pour accueillir la petite chose qui va devenir un(e) boulet(te) jusqu’à ce qu’il(elle) fuit le nid paternel à la fin de l’adolescence. J’ai la chance d’avoir une famille et belle-famille qui n’ont pas hésité à soutenir financièrement les investissements mobiliers que nous avons dû faire, mais sachez que tout le matériel de puériculture (un mot dont vous ne soupçonniez même pas l’existence avant de vous embarquer dans cette galère) est honteusement hors de prix. Après, si vous êtes comme moi une star du montage de meubles en kit, cette étape ne devrait vous poser aucun souci. Dans le cas contraire, bon courage.

  • On sait tous que les papas grossissent en même temps que les mamans. Si vous ne faites aucun effort vous n’échapperez pas à la règle, comme si notre corps partait en sucette genre :  » Ouais bah moi aussi je peux en faire autant ! ». En général il suffit de manger moins et plus lentement pour éviter le drame. En plus après la naissance, vous aurez la classe. Déjà qu’un papa avec un bébé c’est considéré viscéralement comme sexy par les femmes, ne gâchez pas tout en ayant l’air d’un bibendum michelin.

  • Vers la fin, votre femme sera arrêtée. Pour peu que vous habitiez dans un endroit un peu isolé, ou que ses amies ne puissent pas être souvent avec elles, elle ne va plus vous lâcher quand vous rentrerez. Ou alors elle va bougonner dès que vous ferez mine de vouloir faire une activité en solo. Soyez compréhensifs et passez du temps avec elle, mais n’hésitez pas à lui suggérer d’inviter ses copines ou sa famille, et surtout ne vous moquez pas de ses activités totalement inintéressantes à vos yeux telles que trier 20 vingt fois les affaires de bébé, faire du point de croix ou du tricot, devenir fan de « Amour, Gloire et Cheveux Super Bien Coiffés ». Il va de soi que si c’était vous qui étiez arrêtés ce serait jeux-vidéos, ordinateur,  dvd et que vous ne vous ennuyeriez pas, mais les femmes sont bizarrement faites. Méfiez-vous néanmoins de cette période, votre compagne aura tendance à vouloir bazarder tout un tas de trucs et vous imposera un rangement draconien. C’est généralement à ce moment que vous finissez par vous séparer des dernières affaires de célibataire que vous entreposiez nostalgiquement dans un coin. Dans tous les cas, c’est le moment de la grossesse qui est le plus pénible pour un mec. Vous n’avez plus de moment à vous, vous ne pouvez profiter ni de votre femme (je ne parlais pas QUE de la sexualité évidemment) ni de votre bébé, vous êtes impatients, votre compte en banque n’a jamais été autant en négatif, tout le monde autour de vous vous demande pour quand c’est , vous dit que vous allez en chier et que ça va vous changer la vie. Comme si ça n’était pas déjà le cas…

Pour la suite, et bien ça attendra une autre note puisque notre mini-boulet devrait pointer le bout de son nez sous 2 mois, donc j’en suis là. Encore une chose toutefois : trouvez un moyen de lâcher la pression, parce que votre femme n’a en général que vous sur qui se défouler, elle en a vraiment besoin et elle ne s’en prive généralement pas. Souriez et encaissez, encore quelques mois à tenir.


  1. Problème que j’ai brillamment résolu en n’ayant pas de balance dans la salle de bain. Seul le wii-fit peut faire une pesée dans notre chez-nous, et il le fait avec des petites animations moqueuses lorsqu’on est en surpoids. 

  2. Vous pouvez toujours tenter de gagner du temps en restant constamment à poil, mais ça ne changera pas grand chose. Et en plus en hiver, vous allez attraper la grippe des fesses. 

  3. Je n’ose vous dire que si jamais elle ne vous le reproche jamais vous devriez exiger un test de paternité, mais il se peut aussi que vous ayez tout simplement la femme la plus gentille au monde. 

  4. Bon évidemment si vous ne voulez pas savoir, mon conseil ne sert à rien. 

  5. Déjà que vous serez frustrés sexuellement, alors ça en plus… 

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Les agriculteurs sont-ils des crétins ?

Pondu le 24 août 2009 - 15 commentaires

Combiner pollution et arrosage inutile : le must de l'agriculteur moderne

Combiner pollution et arrosage inutile : le must de l'agriculteur moderne

J’ai eu l’occasion de partir en vadrouille dans divers endroits de France en ce (pour une fois) beau mois d’août. Chemin faisant, j’ai pu observer à quelques reprises un phénomène qui surclasse en stupidité un scénario d’épisode des Musclés (ou de Plus Belle la Vie pour ceux qui sont nés après la fabuleuse époque du club Dorothée) : des arrosages automatiques dans les champs à 14h par 35°C.

Il me semblait pourtant que la plupart des exploitants agricoles aujourd’hui avaient un bac+5 en poche, et qu’on avait bien dû leur apprendre qu’arroser dans de telles conditions faisait évaporer la moitié de l’eau avant même qu’elle n’ai touchée une plante.

Je suppose que lors des réunions d’agriculteurs, on doit assister à ce genre de scène :

« – Ce vieux Paulo, ça fait une plombe qu’on t’avait pas vu !
– Normal les gars, entre les demandes de subventions, les manifs et les interviews où je me plains pour le Journal télé j’ai complètement oublié de cultiver mes champs, du coup j’avais pas mal de retard à rattraper !
– T’as vu, on a encore des restrictions d’arrosage cette année, font chier ces bureaucrates !
– Moi je m’en fout, j’arrose quand même. J’ai installé le nouveau Gaspi3000, ça gère tout seul l’arrosage de tous mes champs.
– Comment ça marche ce truc ?
– En fait je sais pas, c’est une sorte de gros robot qui balance de l’eau un peu partout. Heureusement que je paie pas l’eau1, vu qu’il arrose tout et n’importe quoi je serai sur la paille2 ! En plus comme il voit rien la nuit, il n’arrose que par grand soleil ou lorsqu’il pleut, son détecteur croit que le débit d’arrosage est réduit et donc il augmente la cadence. Ça noie un peu les champs mais bon, je rattrape le manque à gagner avec les assurances.
– Ça a dû te coûter une fortune ce truc !
– Pense-tu ! C’est cette Europe de merde qu’a payé bien sûr !
– Trop cool, il m’en faut un… »

On s’étonne après qu’on passe en alerte sécheresse tous les étés… D’autant qu’en fait les puits des agriculteurs vont pomper de l’eau assez profond, donc une eau qui serait très bonne à boire. Cela dit, ils nous la rendent cette eau. Bon elle est pleine de nitrates, de pesticides et d’engrais et il faut donc la traiter à grand coups de chlore, mais on ne peut pas tout avoir n’est-ce pas ?

En furetant sur le net, je ne suis pas le seul à m’interroger sur la pertinence d’une telle pratique : Sud-Ouest et une bande d’écolos.


  1. Les agriculteurs ont leurs propres stations de pompage, ce qui leur évite de payer l’eau dont ils se servent. 

  2. C’est de l’humour agricole semblable aux blagues Carambar. 

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Je vous fais un shampoing avant la coupe ?

Pondu le 26 mai 2009 - 11 commentaires

Depuis que j’ai déménagé, j’ai un grand jardin. Avec de l’herbe dessus. Qu’il faut tondre de temps en temps pour ne pas se retrouver avec une jungle autour de la maison.

Albane avait comme projet d’acheter une chèvre pour résoudre le problème, moi de me payer un tracteur-tondeuse avec GPS et radio intégrée. Finalement après être un peu redescendu sur Terre on a opté pour une bonne vieille tondeuse des familles, celle que le voisin passe lorsque vous faites la sieste.

En causant à mon P’pa, celui-ci m’a doctement dit :

« – Mets des bottes fiston, un caillou incrusté dans le tibia c’est pas très sexy auprès des filles.1.
– Et pourquoi pas un ciret pendant qu’on y est2?
– La tondeuse va projeter les cailloux que tu n’as pas ramassé (voir ma note sur mon souci de cailloux) un peu partout, notamment sur toi. Fils d’abruti ! »

C’est donc harnaché d’une armure médiévale volée empruntée au château voisin que je commence à tondre. Sauf que comme j’y voyais rien avec ce foutu heaume, j’ai tondu un peu tout et n’importe quoi. Donc si vous allez traîner par chez moi vous devriez trouver deux chats rasés sur le dessus ainsi qu’un voisin qui n’a pas pu s’enfuir assez vite.

En réalité, j’ai découvert qu’un coin de mon jardin était possédé par un démon rural : d’un côté il y a une montagne d’orties qui font 1m20 de hauteur, de l’autre des chardons quasiment aussi hauts. Les orties étant soigneusement collés à la clôture, j’ai dû à un moment passer entre les chardons et les orties. J ‘ai pu éviter de me faire déchirer le bras gauche par les chardons, mais les orties m’ont eu sur la main droite. J’ai donc bravement fini de tondre avec la main en feu, heureusement avec la chaleur j’ai sué 10 litres et ça a évacué la sensation de brûlure3.

Comme je suis un indécrottable feignant, j’ai repoussé la tonte le plus tard possible. C’est à dire que j’ai vraiment commencé à m’y intéresser quand les végétaux ont atteint le seuil des 50 cm de haut. Ce qui m’a valu le droit de faire deux passages pour arriver à tondre, tout ça pendant que Mademoiselle qui a pour bon prétexte d’être enceinte se prélassait au frais dans la maison. Les filles c’est peut-être nul, mais c’est assez malin pour échapper à ce genre de corvées.

En plus du coup ma pelouse4 est toute moche et on pourrait s’y transpercer le pied tellement il y a d’herbe coupante. Y a rien de plus démoralisant que d’en avoir chié pendant deux heures pour un résultat tout laid. Quand j’en ai parlé à ma M’man elle a dit qu’elle voyait très bien ce que je voulais dire et qu’elle avait été bien déçue a moment de ma naissance5.

Note pour plus tard : ne pas repousser la tonte de la pelouse au delà d’un stade critique. Ou alors arriver à refiler ça à Albane.


  1. En fait il a pas dit ça comme ça, mais comme c’est mon blog je lui fais dire ce que je veux. 

  2. Depuis que je ne suis plus chez mes parents je suis très insolent. Surtout parce que je sais que je ne serai pas privé de dessert. 

  3. J’ai vu à la télé qu’on pouvait aussi faire pipi sur la démangeaison, en raison de l’acidité de l’urine. 

  4. Je dis pelouse pour parler de la verdure du jardin, mais ne cherchez aucun point commun avec une vraie pelouse. 

  5. En vrai c’est pas vrai, mais pour vous dire toute la vérité mon P’pa a trouvé à ce moment-là que je ressemblais à une tortue avec mon cou tout frippé. Père ingrat ! 

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Le C15, la délinquance routière façon old school

Pondu le 11 mai 2009 - 12 commentaires

Il est désormais bien connu que la violence, la drogue et tout ça gagnent de plus en plus les banlieues et les campagnes. Mais il est un autre phénomène en marge qui est devenu une réalité : les gangs touchent toutes les catégories de population.

J’en subis d’ailleurs régulièrement les désagréments dans ma campagne profonde avec les propriétaires de Citroën C15.

Oh ne riez pas. Ne souriez pas non plus. Quiconque a déjà eu affaire avec ces terroristes de la route opinera gravement du chef à la lecture de l’affirmation suivante : « Citroën C15 devant toi, un ulcère te donnera ». Car le conducteur de C15 met un point d’honneur a emmerder son prochain, il serait prêt à tout pour pourrir un peu la vie des usagers de la route.

Tout d’abord, le C15 surgit sans prévenir : qu’il se jette sur la route au moment où vous arrivez, ou bien qu’il y soit déjà depuis 10 minutes, vous ne le verrez qu’au dernier moment. L’armée de l’air américaine a d’ailleurs fait des études très sérieuses sur le pouvoir de camouflage de ces utilitaires., et vous constaterez d’ailleurs que les formes carrées des bombardiers furtifs n’ont rien à envier au niveau design à celles des C15.

Le C15, ou la délinquance du vieux

Le C15, ou la délinquance du vieux

Le professeur Guy Jarniaud de l’Institut des Sciences de la Vie Courante a publié en 2006 un rapport complet sur les conditions d’apparition d’un C15 sur la route. En substance, il faut réunir les conditions suivantes :

– Être pressé.

– Être sur une route sur laquelle le dépassement est impossible.

– Être à la campagne, bien sûr1.

Il existe également des facteurs favorisant cette apparition, comme être aux heures de pointe (horaires de trajet boulot/maison) ou avoir une très forte envie d’aller aux toilettes.

Tout C15 qui se respecte est blanc. Toutefois il existe une catégorie de conducteurs qui tient à barioler son véhicule : les amateurs de rave-party, des gens qui ont souvent le cheveu long et gras. Inutile de dire qu’ils ne font pas partie du gang des C15 et qu’ils sont méprisés par l’ensemble de ses membres. Le C15 ayant un moteur poussif, il est rare que celui-ci soit au niveau des limitations de vitesse en vigueur, et de toute façn son conducteur roulera toujours au moins 10 à 20 km/h en dessous de cette limite. SAUF s’il vous est possible de le doubler, auquel cas il s’arrangera pour rester en tête quitte à faire fumer un peu le moteur.

Le conducteur du C15 est un homme d’âge mûr compris entre 50 et 120 ans. Le port du béret ou d’une casquette est fortement répandu. La moustache n’est en revanche pas un signe distinctif. Le conducteur ne veut se séparer de son utilitaire pour rien au monde : proposez-lui une Porsche, un 4×4 ou même un Berlingo (le remplaçant du C15) tout neuf, il n’en voudra pas. Le conducteur est parfois alcoolisé à l’outrance, mais ne comptez pas là-dessus pour qu’il se fasse retirer son permis un jour : un C15 est totalement invisible aux yeux des représentants de l’ordre.

A l’instar du maître et du chien, il est rare qu’un conducteur survive bien longtemps à la perte de son C15. Notez tout de même qu’il est improbable que cela arrive pendant qu’il sera devant vous : vous pouvez maîtriser des incantations démoniaques et maudire à tout va, le C15 n’aura jamais d’accident. Jamais. Sauf quand il sera seul sur la route éventuellement, mais c’est évidemment un cas que vous n’aurez jamais la chance de voir.

Toute la force des propriétaires de C15 est d’être juridiquement inattaquables : ils ne font pas d’excès de vitesse, ils connaissent les coins à radar par cœur de toute façon, ils ne suscitent aucune méfiance auprès des services de gendarmerie, douane ou cellule anti-terroriste, ils savent où, quand et comment ils atteindront leur potentiel maximal de pénibilité et enfin ils sont partout. J’ai récemment découvert que mon voisin était membre de ce gang rural, et pas moyen de saboter cet engin de malheur en douce car le voisin en question est équipé d’un chien de la taille d’un poney dressé à faire des steaks de tout intrus sur son territoire.

Citadins, ne venez plus me rabattre les oreilles avec vos  jeunes des banlieues, votre pollution ou vos embouteillages. Moi aussi j’ai des problèmes, alors lâchez-moi. Non mais.

Note : Ce véhicule a été utilisé par l’Etat Français qui n’a toujours pas reconnu ses torts depuis, on a ainsi pu voir des C15 aux couleurs de la gendarmerie, de la Poste et des pompiers.


  1. Encore que des cas de C15 en pleine agglomération aient été rapportés, mais il semble que ça relève plus du mythe urbain que de faits prouvés. 

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La réponse est 42

Pondu le 23 mars 2009 - 7 commentaires

Vous connaissez probablement le principe de poser 10 ou 20 questions (souvent précises et parfois intimes) dans un mail et de faire circuler ça à tous ses contacts. J’avoue que c’est la seule chaine de mails à laquelle j’ai jamais répondu, parce qu’au moins on apprend des trucs sur les autres (je suis très curieux oui, surtout sur les détails croustillants).

Ca me tentait de faire la même chose via le blog mais c’est au final assez nul, même quand on a la chance comme moi de disposer d’une puissance cérébrale hors du commun qui me permet de trouver plein de questions complètement idiotes.

Non mon concept qui a déjà du être inventé il y a des milliers d’années (probablement par des chinois ou des incas, des peuples fourbes et sournois), c’est de donner les réponses,  et à vous de trouver les questions qui vous feraient donner ces réponses. Vous n’avez rien compris ? C’est pas grave, les concepts élaborés posent souvent problème aux esprits rustres1.

Voici les réponses :

1-  Oui.
2- Pas de ça chez moi.
3- Avec un bon assaisonnement, pourquoi pas ?
4- Merci, j’ai arrêté.
5- Il y a une heure.
6- 3 fois par semaine.
7- Non.
8- Un poney (ou un petit chien à la rigueur)
9- Mes yeux.
10-  Je refuse de répondre à cette question.

Voici MES questions que si on me les posait je répondrai avec les réponses ci-dessus :

1- Voulez-vous coucher avec moi ?
2- Tu aurais un verre propre ?
3- Tu veux pas qu’on prenne un chien ?
4- Tu m’aides à faire le ménage ?
5-  La dernière fois que tu as utilisé ton cerveau ?
6-  Combien de fois il faudra que je te dises d’arrêter de péter dans le lit ?
7- Je peux te demander un truc ?
8- On mange quoi ce soir ?
9- Avec quelle partie de ton corps pourrait-on faire des yoyo ?
10- Ça veut dire quoi « I refuse answering this question » ?

Si vous vous sentez l’ame aventurière,  vous pouvez vous aussi envoyer les questions qui vous correspondent dans les commentaires pour qu’on en apprenne un peu plus sur vous2.


  1. C’est plus fort que moi, je me sens le besoin irrépressible de mépriser et rabaisser mes lecteurs. Désolé. Enfin pas tant que ça. 

  2. Pitié faites-le, sinon cette note aura l’air de rien. 

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