Tout ce qu'il y a à savoir sur le Barack Pàlinka, l'alcool hongrois

Pondu le 11 janvier 2010 - 10 commentaires

Il existe de par le monde des choses stupéfiantes, et elles sont parfois sous notre nez.

Étant allé récemment déménager ma grand’ mère, nous avons retrouvé Frangin et moi des alcools oubliés dans un fond de meuble. Inutile de dire que je n’aurais pas bu un de ces breuvages pour tout l’or du monde (sauf peut-être l’eau de vie, c’est pas le genre de truc qui se périme vu le degré d’alcool de ces choses-là).

Parmi ces apéritifs se trouvait un alcool répondant au doux nom de Barack Pàlinka, un alcool de Budapest. Une recherche sur Internet vous dira que c’est une liqueur d’abricot. Ah ah. Pour avoir ouvert la bouteille, je peux vous dire que c’est du piège à crétins ce truc.

La seule chose compréhensible sur cette bouteille, c'est le taux d'alcool

Car pour vous dire toute la vérité, le Barack Pàlinka sent la chèvre. Oh bien sûr pas dès le départ, car les Hongrois sont des gens rusés. Mais si vous laissez la bouteille ouverte quelques années, vous aurez en la redébouchant un délicat parfum de chèvre sucrée qui vous montera aux narines.

On peut tout de même se demander comment un tel alcool a pu voir le jour, car enfin il y a mieux qu’une chèvre pour faire un arôme d’alcool. Laissez-moi vous rappeler la situation de la Hongrie :

Ex-pays soviétique, la Hongrie a toujours eu une certaine autonomie, ce qui lui a permis de mieux s’en sortir que certains de ces voisins. Néanmoins actuellement c’est pas brillant-brillant comme situation, avec une dette qui se chiffrerait en dizaines de milliards de dollars1. Les Hongrois, peuple pragmatique et peu enclin à pleurnicher sur son sort2 se sont donc retroussés les manches et ont trouvé des solutions innovantes pour mieux s’en sortir. C’est ainsi que la Hongrie, possédant un solide parc d’élevages de chèvres se demanda bien comment exploiter au maximum les possibilités de cet animal. Il faut bien avouer qu’avant eux personne n’avait jamais pensé à faire de l’alcool de chèvre, notamment à cause du procédé de fabrication qui implique de presser une chèvre au dessus d’un fût, de laisser le résultat macérer, de filtrer et de mettre le résultat en bouteille.

Très rapidement les fabricants de Barack se sont rendus compte qu’une chèvre ça ne produit pas des masses d’alcool. D’où leur idée d’accélérer la distillation en coupant la décoction de chèvre avec un alcool de fruit, ce qui donna un goût sucré à la mixture finale. Un effet inattendu de cette ajout fut que l’alcool ne sentit plus la chèvre au départ mais l’abricot. Plus fort encore, peu importe le fruit employé pour faire le Barack celui-ci sentira toujours l’abricot.

Les chèvres étant moins chères en Hongrie que les abricots, on cria « Banco ! »3 et on s’empressa de commercialiser ce breuvage. Hélas, ce fut un échec cuisant. En effet, qui irait boire de l’alcool de chèvre ?

Persévérants, les fabricants de Barack Pàlinka tentèrent de l’exporter à l’étranger. Pour faire couleur locale ils laissèrent les étiquettes en hongrois et regardèrent ce que ça donnait. Les étrangers, d’abord réticents à expérimenter un truc ne venant pas de chez eux goûtèrent du bout des lèvres la cuvée la plus récente du Barack. Ils furent enthousiasmés et c’est ainsi qu’on peut désormais trouver dans les boutiques à souvenir de Budapest de l’alcool de chèvre. Bien sûr en traduisant l’étiquette vous ne verrez pas inscrit « Liqueur de Chèvre », puisque les commerciaux ont tout de même pensé à rectifier cette inscription. Vous verrez aussi qu’on vous conseille de boire cette bouteille rapidement afin de conserver ses arômes. La vérité c’est surtout pour éviter que le temps ne révèle les véritables ingrédients de cet alcool astucieux.


  1. Ne comptez pas sur moi pour donner les chiffres exacts, je n’ai pas été foutu de trouver un site où les infos soient fiables à ce sujet. 

  2. En vérité je n’en sais rien, mais on peut raisonnablement supposer que ça soit le cas pour une partie de la population au moins. 

  3. Le mot exact en hongrois est incompréhensible, même à l’écrit. De toute façon je n’ai pas les caractères nécessaires sur mon clavier pour vous l’écrire ici. 

Je suis une blonde, vite je commente !


Je déménage fréquemment

Pondu le 30 décembre 2008 - 9 commentaires

Prenez ce titre au sens où vous le souhaitez, de toute façon il restera vrai dans tous les cas.

Samedi dernier (le 20 décembre donc), nous avons déménagé dans une nouvelle maison. J’ai déjà expliqué tout ça, donc on ne va pas y revenir. Non cette note va relater avec une rigueur que tous mes proches m’envient comment s’est déroulée notre installation.

Jeudi 23 janvier 1986 :

– A une heure encore tenue secrète, naissance d’Albane. Plusieurs prophètes et voyants prédisent la fin du monde dans les 6 prochaines décennies.

Vendredi 19 décembre 2008 :

-10h30 : Etat des lieux de notre nouvelle demeure. La dame de l’agence de location a enfin fini le tour de toutes les pièces, qu’elle a entamé un mois et demi plus tôt. Bien que très affaiblie (ses rations de survie étaient insuffisantes), elle n’a pas rencontré de résistance poussée et a pu accomplir sa mission. Elle nous remet donc l’inventaire des pièces dans une encyclopédie de 8 tomes.

– 19h : Nous amenons nos féroces félins chez Sophie. Ce qui lui fait 4 chats chez elle. Par sécurité nous avons amené une litière de 2 tonnes, ça devrait suffire pour le week-end.

Samedi 20 décembre 2008 :

– 7h30 : Le réveil sonne.

–  7h45 : Le réveil sonnant toujours et n’étant apparemment pas décidé à s’arrêter, nous nous extirpons tant bien que mal du matelas posé à même le sol1.

– 8h30 : Lavés, vidangés, repus et chicots brossés, nous voilà prêts. Nous terminons de rassembler les dernières affaires éparses.

– environ 9h-9h30 : le commando de déménagement arrive : il est composé de Céline, Beau-papa, Belle-maman, P’pa, M’man, Greg (Frangin d’Albane de son état). Tout ce beau monde2 commence bruyamment à sortir tous les cartons.

– 11h (je crois) : Damien et Carole viennent en renfort, ainsi que Mehdi. On en est à jeter les meubles par la fenêtre quand les gens passent en dessous. Ca a le double avantage d’amortir la chute des objets qui du coup ne s’abîment pas, et aussi de se venger de ces salauds d’autochtones qui ont passé leur temps à essayer d’ envoyer Albane sur un bûcher (elle a été accusée 12 fois de sorcellerie, alors que ce n’était justifié que dans 7 cas).

– 11h30 :  Premier incident grave. Mon P’pa se fait attaquer par le buffet en cours de remontage et est contraint de battre en retraite. Ma M’man l’extrait de sa position périlleuse au moment où le buffet tente un high-kick mortel. Epuisés, mes parents préfèrent se retourner se retrancher chez eux. Dans le même temps, le frigo est descendu avec succès. Il capitule dans un dernier râle d’agonie et pourra être facilement transporté dans l’après-midi.

– 11h45 : La table du salon se débat vigoureusement. Elle se met en travers de l’escalier et s’aggripe aux murs. Après un combat au corps à corps acharné, elle se laisse enfin descendre dans le hall d’entrée3.

– 12h20 :  C’est l’heure de manger. Tatan nous rejoint alors pour un festin de sangliers en broche fourrés aux huîtres et Nutella.

– 13h30 : Nous repartons chercher les derniers éléments, ceux dont le poids exèdent les 3 tonnes. Mehdi doit partir sauver le monde des exactions de la mairie de son patelin.

-15h10 : Les derniers meubles arrivent. On les détache avec précaution avant de leur assigner un poste. A part le four à micro-ondes qui veut prendre la place du papier-toilettes, tout le monde optempère.

– Quelques heures plus tard, la maison est enfin vivable si on excepte les attaques au gaz de la fosse septique. Un bon coup d’Eparcil lui fera momentanément claquer son bec puant.

Dimance 21 décembre 2008 :

– Sophie ramène courageusement les 3 chats (Chaussette, Grumeau et Bigorneau) et nous avons juste le temps d’installer les litières avant que ces maudits félins crotteurs ne la remplissent.

Voilà. Je ne crois pas avoir oublié quoi que ce soit, et je certifie sur l’honneur l’exactitude des faits relatés. Merci à tous pour le (grand) coup de main !


  1. Non c’est pas un effet de la crise, j’avais juste démonté le lit la veille. 

  2. J’espère n’avoir oublié personne sinon c’est la lose. Mais c’est ma faute aussi, j’avais qu’à pas nommer les gens. 

  3. Oui nous avions un hall d’entrée. Nous n’avons jamais pu y faire installer un videur malgré nos incessantes demandes auprès des proprios. 

Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !


Amazing news from deep country

Pondu le 7 novembre 2008 - 7 commentaires

Mes amis, il est temps de partager avec vous mes tribulations quotidiennes. Car figurez-vous que ma vie évolue parfois. La preuve, j’ai fait la vaisselle et j’ai étendu le linge hier sans qu’Albane soit obligé de me crier dessus pendant 10 minutes que je ne faisais jamais rien, que je ne servais à rien, qu’on ne peut jamais compter sur moi et qu’elle en avait marre et qu’elle allait partir au guatemala militer pour la suppression des bébés phoques qui font fondre la banquise avec leurs flatulences1.

Bon, pour commencer je vais re-déménager. Pour la seule raison que mon abonnement à la redirection de courier de la Poste est expiré, et que tant qu’à payer encore 22€ pour un service régulièrement foireux, autant en profiter pour changer de domicile.

Nous allons donc encore un peu plus au nord, à St Palais. Cette petite bourgade est situé à 2-3 kms de St Martin. Vous noterez, lecteurs attentifs, que je choisis systématiquement d’habiter dans des patelins en Saint Trucmuche. La raison en est assez simple : le pape (Jean-Paul II, le seul vrai pape) m’a promis ma canonisation à deux conditions : que je reste globalement inoffensif, et que j’habite dans des lieux saints (ou sains, je ne sais plus).

Mais dans quoi vas-tu donc habiter, me demandez-vous2 ?

Hé bien nous avons Albane a trouvé un charmant F4, un pavillon de 2008 en basse consommation, avec garage, 3 chambres, cuisine ouverte, jardin clôturé, peu de voisins et enfin du double-vitrage. Tout ça pour un prix sensiblement identique à ce que je paie à St Martin.

Dans les inconvénients, on peut noter que ça m’éloigne encore un peu de mon travail et de la civilisation (c’est plutôt… rural dans le coin, sans péjoratitivé néanmoins, ça a son charme). Notons également le jardin qui accompli le tour de force de ne présenter aucune surface horizontale (tout est en pente, ce qui est parfait pour la luge l’hiver, un peu moins pour passer la tondeuse que je n’ai pas encore).

Nous déménageons vers le 20 décembre afin de pouvoir faire le réveillon de fin d’années dans nos nouveaux murs.

Cependant, tout ce qui a été dit plus haut est peanuts (testicules de petit caribou en français) en comparaison avec le vrai bouleversement qui va changer à jamais ma vie : nous avons acheté la Wii !

A moi les mario kart enflammés (et en réseau je vous prie), les mario galaxy et le wii fit qui me dit que je suis gros.


  1. Ceci reste le plus grand scandale écologique de ces trois derniers millénaires. On ne peut pas parler de réchauffement climatique sans évoquer les ravages causés par ces foutus bébés phoques. 

  2. Oui je vous autorise à me tutoyer pour cette fois. 

On est bien sur skyblog ici ? Vite, je commente !


Picasso est un imposteur

Pondu le 22 mai 2008 - 9 commentaires

Hier je suis allé chercher ma nouvelle cuisine, soit quelques meubles en bois miteux payés avec un rein d’Albane (qui en avait en trop de toute façon).

Comme nous venons de déménager, on avait droit à une super offre avec camion prêté pour 24h à 1€, que je n’avais pas. J’ai eu beau mendier devant le dépôt pendant 2 heures, pas moyen d’obtenir cet euro certes symbolique mais néanmoins cruellement manquant. Heureusement, j’ai fini par remarquer un couple de petits vieux qui galéraient pour transporter un carton. Ni une ni deux, je leur propose de l’aide qu’il refusent bien évidemment (un petit vieux part toujours du principe qu’un type de moins de 40 ans est un agresseur en puissance, et accessoirement un p’tit con), ce qui m’a donné un excellent motif d’ameuter tout le monde en hurlant que les vieux c’était la plaie, qu’ils bouffaient nos retraites et qu’il nous emmerdaient à aller faire leurs courses aux heures de pointe. Les gens alentours ont accouru et se sont mis à frapper les petits vieux, ce qui m’a permis de leur faire les poches pour récupérer mon euro manquant. Pas de bol, ils n’avaient que des billets de 100€. J’ai donc dû promettre sur la tête d’Albane que je rapporterai un euro le lendemain au moment de rendre le camion.

Transporter les meubles en carton1 n’a posé aucun souci digne d’être relaté ici. Non, c’est plutôt le montage qui a posé problème :

Il a déjà fallu ouvrir les cartons, et c’est l’occasion de montrer une étonnante propriété physique de ces choses-là : alors que dès qu’on le frotte sur un mur, qu’on le pose un peu brusquement où qu’on le fait porter par des magasiniers le carton part en lambeaux, se déchire et prend un aspect tout défoncé, il est quasiment impossible de l’ouvrir à mains nues, nous avons eu recours à ce qu’on appelle dans le jargon des monteurs de meubles Ikéa à « l’attaque secrète et prodigieuse de la griffe du chat fou ». En gros le principe c’est d’exciter un chat pour qu’il déchiquète le carton en jouant avec2. Le principal inconvénient est qu’il faut arrêter le chat avant qu’il ne s’attaque au meuble proprement dit, le meilleur moyen étant de le plaquer au sol ou de lui envoyer un bon coup de matraque électrique. Ne faites pas comme nous, je maintenais le chat pendant qu’Albane tentait de l’électrocuter, et résultat j’ai pris les coups de jus moi aussi. Je crois même qu’à un moment c’est moi qu’elle a visé, mais j’ai pas de preuve…

Donc après avoir déballé les cartons, vient le grand moment où on a ouvert la notice de montage. Pourtant je m’étais conditionné, je savais que j’allais en chier et tout, mais je restais confiant état donné mon expérience en meubles Ikéa3. Mais rien ne pouvait me préparer à çà… Il fut un temps (béni) où on pouvait se moquer des notices en chinois ou en allemand, ce qui nous permettait d’excuser à grand renfort de mauvaise foi notre impuissance à pouvoir monter ces foutus meubles. Les fabricants l’ont bien compris, et maintenant ils n’hésitent plus à nous mettre face à nos responsabilités ! En effet il n’y a plus aucun texte, seulement des dessins de pièces certes numérotées sur le plan mais pas dans la réalité, ce qui n’a donc aucune autre utilité que de remplir un peu les schémas pour faire plus classe.

Nous avons donc respiré un grand coup, pris nos petits tournevis et entamés le montage d’un meuble. Deux heures et demi plus tard, après un combat acharné et beaucoup trop violent pour que je le relate ici, s’étalait devant nous un assemblage de bois ressemblant étrangement à une yourte miniature. En revanche, impossible d’y ranger quoi que ce soit étant donné qu’aucune surface n’était plane. Il a donc fallu tout démonter et tout remonter. Maintenant ça ressemble à un meuble, mais vu par Picasso. En effet, aucun côté n’est parallèle ou perpendiculaire à un autre. Vous l’aurez compris chers lecteurs4, les tableaux de ce peintre étaient une supercherie ! En réalité ce type ne savait pas plus monter des meubles que moi, et il a choisi de peindre sa détresse, rien d’autre. Quand je pense que les critiques du monde entier l’acclament pour son ingénieuse idée de déformer les perspectives… C’est honteux.


Note : Je tiens à préciser que ma cuisine n’est pas constituée de meubles Ikéa mais Conforama. La nuance est importante, si si. Aucun chat n’a été tué au cours de ce montage, et je tiens à signaler à ceux qui lisent mes notes par flux RSS qu’il ratent malheureusement toutes mes notes de bas de page. Ce qui est ballot.


  1. Qu’on se comprenne bien : les meubles sont en bois, mais emballés dans des cartons. Je préfère préciser étant donné que les dernières statistiques de fréquentation de mon blog ont montré que le QI moyen des visiteurs était inférieur à celui d’un poulpe culturellement développé, mais un poulpe quand même. 

  2. Ça marche aussi avec un enfant en bas âge. 

  3. Mon p’pa m’a d’ailleurs dit que je m’entraînais déjà étant petit, en faisant semblant de monter les meubles de mes parents. Comme quoi ça aurait pu devenir une vocation, mais j’ai bien étudié l’histoire des meubles en kit et personne n’est jamais devenu célèbre en tant que monteur. Aucun intérêt donc. 

  4. Je mets lecteurs au pluriel, c’est mieux pour mon ego. 

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C'est pas trop tôt !

Pondu le 31 mars 2008 - 13 commentaires

Juste une petite note pour signaler que j’ai enfin déménagé. Ca ne s’est pas fait sans mal, la faute à un petit plaisantin qui avait dit aux autochtones que j’étais un envoyé du démon. Arrivé devant la nouvelle DricHouse (qui est un DricAppart en fait), une foule de loqueteux brandissaient des fourches et des piques en hurlant qu’ils allaient me faire payer cher leur mauvaise récolte de l’année passée, l’arrivée de l’électricité dans leur bourgade et l’obligation d’apprendre le français à l’école au lieu du Berrichon.

J’avoue, j’ai pas fait le fier. J’avais moyennement envie de me retrouver la tête enfoncée sur un piquet à l’aspect peu hygiénique et le derrière troué par des fourches. J’ai donc tenté de ramener le calme en distribuant quelques bibelots achetés dans une solderie. Ca n’a pas très bien fonctionné, ils ont brûlé mes présents sur le champ en faisant de petits signes de croix. Du coup on leur est passé dessus avec le camion de déménagement, avant de disperser ceux qui ne s’étaient pas fait écraser à coups de klaxon.

D’après Frangin qui en connait un rayon sur à peu près n’importe quoi, les pesticides employés sur les cultures de pommes tout autour de St Martin ont eu pour effet de donner naissance à des mutants mangeurs de cervelle. Les habitants les enferment dans les caves et les libèrent les nuits de nouvelle lune pour qu’ils puissent assainir un peu la population en mangeant les outrecuidants étrangers même pas nés dans la commune et qui voudraient quand même y habiter. La prochaine lune est le 6 avril mais je suis prévenu, je leur ai gardé tout le gras de mes tranches de jambon pour leur donner, c’est qu’ils n’ont que la peau sur les os ces pauvres bougres. Quand ils seront bien rassasiés, je leur demanderai d’aller manger leurs maîtres plutôt, ça leur fera les pieds.

Du coup malgré les entourloupes d’EDF, nous avons pu nous installer. Enfin pour l’instant on nage un peu dans les cartons, mais ça avance.

Merci donc à Tatan et son Camion, Céline, David et son pied troué, Sophie pour son gardiennage de chats, les parents et le frère d’Albane, les miens de parents et à Frangin et Gabrielle pour leur ravitaillement en bouffe chinoise.

Un autre jour je vous instruierai sur les passages dimensionnels qui existent dans les cartons de déménagement pour permettre aux sachets de vis de se planquer à leur guise.

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