J'ai enfin trouvé le mode d'emploi

Pondu le 20 novembre 2008 - 13 commentaires

Mes amis, c’est la crise.

J’en veux pour preuve différentes calamités qui s’abattent sur nous telles des ménagères sur des produits soldés1, comme la diffusion d’épisodes de Plus Belle la Vie (de merde) en prime time, le refus répété de la Française des Jeux de me laisser gagner à l’Euromillions, et même Live Messenger dans sa dernière version (beta certes) qui ne m’affiche jamais mon unique émoticône dans la fenêtre de conversation quand je veux m’en servir2.

Nous sommes donc bien d’accord sur ce point : on est globalement dans la mouise. Et en période de crise, il n’y a qu’une seule et vraie manière de s’en sortir : se reproduire le plus rapidement et le plus fréquemment possible pour pouvoir envoyer ses gosses travailler à la mine (et en plus ça occupe les longues soirées d’hiver – ou d’automne – lorsqu’on n’a plus les moyens d’allumer la télé et qu’on coupe le chauffage dès que la température extérieure excède les 3°C). Certains l’ont déjà compris et ont pris de l’avance (félicitations à Maître Mô), nous avons donc décidé Albane et moi de mettre à contribution nos gènes exceptionnels et d’offrir au Monde de quoi payer nos retraites quand nous seront vieux (et même très vieux, vu les augmentations successives de la durée du temps de travail (que ce soit sur du volontariat ou du volontariat obligatoire).

Bébé cochon

Voici à quoi devrait ressembler notre bébé

En effet, nous avons apparemment réussi à nous accoupler3 et le résultat est là : si tout va bien au mois de juillet 2009 devrait naître un(e) mini-nous qui va nous pourrir la vie pendant au minimum une vingtaine d’année et rendre gaga les grands-parents. J’ai vraiment hâte de pouvoir changer les couches, moucher son nez de morveux(se), l’écouter brailler toute la nuit, puis plus tard le(la) voir voler des scooters, prendre de la drogue, s’envoyer en l’air à l’âge de 11 ans sans protection et me retrouver grand-père trois ans plus tard alors que mon rejeton à moi sera en prison pour meurtre.

Je m’adresse maintenant aux gens déjà parents ainsi qu’aux nombreux spécialistes de l’enfance qui me lisent : pourriez-vous me confirmer qu’il est dangereux pour un bébé d’être exposé dès deux ans aux radiations d’uranium, je voudrais savoir quand je pourrais envoyer notre futur enfant bosser dans la décharge à ciel ouvert de St Martin, j’ai vu qu’ils avaient déposé plein de déchets nucléaires et on doit bien pouvoir les revendre sur le marché.

Maintenant je dois faire en sorte que notre gnome naisse le 11 juillet (jour illustre qui m’a vu naître en cet été pluvieux de 1980), et si c’est un petit mâle je l’appelle Junior.


Note : Annoncer la nouvelle de cette façon est quand même largement plus classe que mettre des petites fleurs partout sur mon blog et balancer des banalités comme « je suis tellement heureux, la vie s’annonce belle et radieuse, les petits zoziaux chantent gaiement dans les champs et patati patata ».

Re-Note : Je suis quand même super content. J’irai même jusqu’à dire que je suis tellement heureux, la vie s’annonce belle et radieuse, les petits zoziaux chantent gaiement dans les champs et patati patata.

La suite de cette note ici : Des fois ça va pas comme on voudrait. Les commentaires de cette note-ci sont fermés.


  1. Oui c’est honteusement cliché, j’aurais pu prendre « des mecs sur un magazine de charme », mais c’était moins rigolo. 

  2. A ce propos, je conçois que’on soit dans une période de restriction, mais tout de même vous pourriez faire une exception pour moi qui n’utilise qu’un seul petit smiley tout sympathique. 

  3. Je tiens le mode d’emploi à disposition pour tous ceux qui seraient intéressés et majeurs, en revanche je n’ai pas la vidéo de la conception car la batterie a lâché avant. 

Je veux coucher avec Dric, vite je commente !


Amazing news from deep country

Pondu le 7 novembre 2008 - 7 commentaires

Mes amis, il est temps de partager avec vous mes tribulations quotidiennes. Car figurez-vous que ma vie évolue parfois. La preuve, j’ai fait la vaisselle et j’ai étendu le linge hier sans qu’Albane soit obligé de me crier dessus pendant 10 minutes que je ne faisais jamais rien, que je ne servais à rien, qu’on ne peut jamais compter sur moi et qu’elle en avait marre et qu’elle allait partir au guatemala militer pour la suppression des bébés phoques qui font fondre la banquise avec leurs flatulences1.

Bon, pour commencer je vais re-déménager. Pour la seule raison que mon abonnement à la redirection de courier de la Poste est expiré, et que tant qu’à payer encore 22€ pour un service régulièrement foireux, autant en profiter pour changer de domicile.

Nous allons donc encore un peu plus au nord, à St Palais. Cette petite bourgade est situé à 2-3 kms de St Martin. Vous noterez, lecteurs attentifs, que je choisis systématiquement d’habiter dans des patelins en Saint Trucmuche. La raison en est assez simple : le pape (Jean-Paul II, le seul vrai pape) m’a promis ma canonisation à deux conditions : que je reste globalement inoffensif, et que j’habite dans des lieux saints (ou sains, je ne sais plus).

Mais dans quoi vas-tu donc habiter, me demandez-vous2 ?

Hé bien nous avons Albane a trouvé un charmant F4, un pavillon de 2008 en basse consommation, avec garage, 3 chambres, cuisine ouverte, jardin clôturé, peu de voisins et enfin du double-vitrage. Tout ça pour un prix sensiblement identique à ce que je paie à St Martin.

Dans les inconvénients, on peut noter que ça m’éloigne encore un peu de mon travail et de la civilisation (c’est plutôt… rural dans le coin, sans péjoratitivé néanmoins, ça a son charme). Notons également le jardin qui accompli le tour de force de ne présenter aucune surface horizontale (tout est en pente, ce qui est parfait pour la luge l’hiver, un peu moins pour passer la tondeuse que je n’ai pas encore).

Nous déménageons vers le 20 décembre afin de pouvoir faire le réveillon de fin d’années dans nos nouveaux murs.

Cependant, tout ce qui a été dit plus haut est peanuts (testicules de petit caribou en français) en comparaison avec le vrai bouleversement qui va changer à jamais ma vie : nous avons acheté la Wii !

A moi les mario kart enflammés (et en réseau je vous prie), les mario galaxy et le wii fit qui me dit que je suis gros.


  1. Ceci reste le plus grand scandale écologique de ces trois derniers millénaires. On ne peut pas parler de réchauffement climatique sans évoquer les ravages causés par ces foutus bébés phoques. 

  2. Oui je vous autorise à me tutoyer pour cette fois. 

Je suis un fan de curling, vite je commente !


Mickey n'a pas de narines, pourquoi alors appeler une crotte de nez par son nom ?

Pondu le 26 mai 2008 - 3 commentaires

Samedi on est allé voir Mickey et tous ses amis, avec voyage en car et billets à tarif très préférentiel. Inutile donc de préciser à ceux qui viennent lire les conneries habituelles qu’ils risquent d’être déçus par cette note très 36415MAVIE.

Le car ressemblait globalement à un car normal, sauf que les sièges étaient conçus pour des nains et des culs de jatte, ou peut-être des enfants mais ça me semble peu probable. Quoi qu’il en soit, j’ai sérieusement envisagé de m’amputer des deux jambes pour pouvoir tenir dans mon siège. En réalité j’avais même commencé à sortir ma scie lorsque le chauffeur a fait une annonce fort-à-propos qui disait à peu près : « Ouais euh salut les enculés ! Le premier p’tit con qui me salope les sièges j’lui fait bouffer moi, z’avez intérêt à rester tranquille aussi. Bande de merdes. Et maintenant fermez vos gueules, y en a qui conduisent ! ».

C’est donc replié en huit que j’ai fait le trajet. Même Albane qui pourtant d’habitude se trouve trop petite tenait à peine dans son siège. Il faut dire quand même que du coup ce car pouvait transporter 220 passagers, ce qui du coup le rend nettement rentable.

[singlepic=7,160,120,,left] Arrivés au pays magique de Disneyland Paris, nous nous sommes jetés dans le Wall Disney Studio, un parc que nous n’hésitons pas à qualifier de low-cost1, quand on voit le peu d’efforts fournis sur le décor. A noter quand même cette amusante statue de Mickey qui vue sous un certain angle révèle que nous sommes Albane et moi très portés sur le cul.

Parlant d’Albane, j’aimerai ici dissiper ici d’éventuels doutes : Oui, Albane est bien une fille ! J’en veux pour preuve cette entêtement à visiter toutes les toilettes du parc comme si c’était des attractions. Comme du coup j’ai été obligé d’attendre, j’en ai profité pour les prendre en photo :

[singlepic=39,160,120,,left] [singlepic=40,160,120,,left] [singlepic=41,160,120,,left] [singlepic=42,320,120,,left]

[singlepic=36,160,120,,right] Et du coup on s’est fait plaisir, on a acheté un Stitch grandeur nature en résine qui pèse 13kg, et quand on doit se magner de rentrer au car parce que c’est l’heure de partir et qu’il faut à moitié courir avec ça dans les bras ça donne une sacrée suée…

Toutes les photos sont dans la gallerie (accessible via le menu en haut sous le titre).


  1. Oui, comme les charters ou les hard-discount, quand c’est pas cher c’est toujours en anglais. En France on ne fait que de la qualité, aussi nous n’avons aucun terme dans le dico qui puisse traduire cette absence vigoureuse de sérieux dans la conception des produits. 

Je veux coucher avec Dric, vite je commente !


Vous avez demandé Police, ne quittez pas… (2/2)

Pondu le 9 octobre 2007 - 9 commentaires

Voici la suite de mes trépidantes aventures en terre hostile. Donc après avoir trainé nos guenilles sur « la plus belle avenue du monde »1, direction le métro puant (ligne 13 toute pourrie) pour se rendre au Stade de France, lieu culte où on laisse décidément chanter n’importe qui.

Et là mes amis, j’ai découvert que j’avais en moi une ressource inexploitée, un superpouvoir d’une puissance supérieure à la supervision de ce pervers de Superman et à la capacité de Magneto de tordre les petites cuillères. En effet, je peux m’endormir en moins de 30 secondes dans le métro, et ça fonctionne à tous les coups. Ceci dit c’est un pouvoir assez dangereux quand on est en solo, mais là j’étais avec une fine équipe composée de collègues berrichons et d’une ex-volleyeuse de St doul’ émigrée en mileu poitevin.

Arrivés au Stade de France, il a fallu longer les innombrables baraques à bière qui parsèment le chemin. C’est en réalité un système très efficace et sournois pour empêcher les poivrots violents de rentrer dans le stade. Attirés par la boisson miracle, les inconscients se sentent dans l’obligation de s’arrêter à chaque échoppe et sombrent fatalement dans un coma éthylique avant d’atteindre l’entrée du stade.

En parlant d’entrée du stade, il m’en est encore arrivé une bien bonne : mon astucieux collègue (Mehdi de son nom) ayant pris 4 places d’un coup et moi la mienne à part je les ai quand même suivi, pensant pouvoir entrer par la même porte qu’eux. Bien mal m’en a pris puisqu’en fait on ne peut entrer QUE par la porte prévue sur le billet, et que la mienne était à l’exact opposé du stade. J’ai donc fait tout le tour tout seul comme un misérable avant d’arriver sur la « pelouse or », qui n’était ni de la pelouse, ni de l’or. En fait c’était un sol de caillebotis en plastique. Donc si vous connaissez quelqu’un qui y est allé et qui se vante d’avoir foulé la pelouse du Stade de France, vous pourrez lui dire qu’il bluffe et qu’il mérite quelques claques derrière les oreilles.

Je glisse un petit encart pour remercier Céline (non, pas celle du volley) de m’avoir approvisionné en tickets de métro et en monnaie pour le sandwich puisque j’avais oublié d’en faire comme un idiot.

Passons maintenant au concert proprement dit : la première partie était assurée par Sting Junior, digne rejeton de Papa Sting. Il a la même voix même si niveau prestance il peine à sortir de l’ombre de son p’pa. Ca a dû pas mal jouer en sa défaveur d’ailleurs puisque sa musique était assez sympa mais que personne ne le connait.

La deuxième partie était composé d’un Sting au top (même pshysiquement d’ailleurs, surtout d’après Agnès), d’un Stewart Copeland à la batterie très énergique et déchaîné, et d’un Andy Summers à la guitare mal vieilli et à l’air prétentieux (même s’il peut se le permettre, il a quand même une tête de con). Hormis Sting qui a une présence sur scène plus importante que le nombre des apparitions à la télé de notre Président (mais non, pas lui -> Président_neitanod), Stewart ressemble physiquement à un rambo amaigri avec des cheveux gris, des lunettes et fait plein de grimaces quand il joue. J’ai adoré le bonhomme, surtout que pour se déchainer comme il l’a fait soit il a la santé, soit il est dopé à mort. Andy est un vieux beauf à peu près aussi souple qu’un manche de balai2 qui ne devrait pas porter de pull à rayures horizontales alors qu’il est déjà largement en survolume pondéral.

Ils ont repris tous leurs gros tubes, plus quelques inédits. Comme on était devant, on a pu admirer les 79000 personnes massées dans le stade de France, c’était assez impressionnant.

Bref, le mot pour résumer est grandiose et magique (crotte, ça fait deux).

Je vous passe le retour, une fois qu’on a pu prendre le métro (et on était serré comme des sardines les 6 premières stations, les gens faisaient la queue dès l’entrée du métro, un beau bordel quoi) j’ai dormi tout du long donc j’ai rien vu. Ah si, lors d’un arrêt sur l’autoroute je suis allé faire un tour au pipiroom, mais il était déjà surpeuplé par une équipe de footeux tous vêtus du même survet’ avec les mêmes chaussures et la même tête d’ahuri.

Voilà, pour clôre ce récit j’aimerai signaler que cette tournée va rapporter à chaque membre du groupe Police la bagatelle de 50 millions de dollars, et permettra à l’association Water Aid d’avoir un budget plus conséquent pour installer des pompes à eau là où y en a besoin.


  1. Le vois-tu mon scepticism, matérialisé par des petits guillemets et une écriture en italique ? – Pour le coup du mot en anglais, c’est une référence aux Têtes à Claques hein, je fais pas du franglais pour le plaisir. 

  2. Peut-être en avait-il un dans le derrière, je ne parle pas assez l’anglais pour le lui avoir demandé. 

Je parle souvent pour ne rien dire, vite je commente !