Parce que je n'ai rien à dire…

Pondu le 20 février 2007 - 6 commentaires

…Mais que j’aime y mettre les formes, je change de thème pour un truc moins foncé.

Ce changement de peau me semble tout à fait approprié pour vous causer d’un truc qui n’a vraiment aucun rapport : la mystérieuse migration des stylos en milieu bural. Tous ceux qui travaillent dans des bureaux reconnaîtront là un syndrôme souvent vérifié mais jamais prouvé scientifiquement que nous allons exposer ci-après :

Procurez-vous un stylo (volez-en un à votre voisin au pire) et posez-le sur votre bureau. L’ustensile n’a même pas besoin d’être en évidence. Laissez-le tranquille pendant 2-3 jours (le temps peut varier suivant le nombre de personnes susceptibles d’interagir avec votre bureau) et tentez de le retrouver.

Fichtre, l’ennuyeux objet a disparu* ! A priori, les stylos sont inanimés, ils ne peuvent donc pas s’enfuir tout seuls. Faites le tour de vos collègues, ils jureront n’a voir jamais eu connaissance de ce stylo, et nieront toute implication dans son éventuel rapt. Mais où donc a bien pu passer votre stylo ?

J’avais émis l’hypothèse dans mon histoire de lutins débiles que les stylos traversaient un portail interdimensionnel, disparaissant ainsi de la vue des humains que nous sommes. Mais bon, ça reste de la fiction. Peut-être vos collègues mentent-ils ; après tout, n’avez-vous pas à maintes reprises emprunté un stylo dans un bureau voisin, stylo que vous aurez emmené sans faire attention et qui traîne désormais on ne sait où. Vous faites donc le tour du bâtiment tel un limier à la poursuite d’un malfrat dont la sudation abondante fait une piste remarquable pour ces chiens dont le flair est exceptionnel. Pas de stylo. Rien, que dalle. Vous abandonnez, la mine basse. Vous allez vous consoler avec un vieux crayon de papier machouillé que vous avez laissé dans le fond d’un tiroir (ou pire, avec les stylos de couleur verte dont personne ne veut), mais ce n’est pas pareil.

3 mois plus tard, vous soulevez un papier pour récupérer un post-it qui vient de glisser sournoisement dessous quand vous le voyez : le stylo, votre stylo ! Toute à la joie d’avoir retrouvé un si bon compagnon (bien qu’un peu ingrat, il faut le reconnaître), vous mettez un moment à percuter que le papier, tout cachotier qu’il est d’avoir dissimulé votre précieux moyen d’écriture, n’est arrivé sur les lieux qu’avant-hier à la faveur de la distribution du courier. Alors où était donc passé ce foutu stylo durant tout ce temps ?**

Des centaines de scientifiques de par le monde se sont penchés sur cette énigme. Sans succès. Certains parmis les plus farfelus (mais aussi les plus sages) ont avancé l’idée en 1987 (à plus ou moins 10 ans près) que les stylos échappaient naturellement aux lois de l’univers, ce qui leur permettrait de temps en temps de gruger l’espace-temps pour s’y dissimuler. Toutes les tentatives de reproduction du phénomène en laboratoire clos ont lamentablement échouées, et pourtant des millions de personnes en sont victimes chaque année, beaucoup plus donc que les enlèvements par des extra-terrestres sodomites. A ce jour, personne n’a de réponse cohérente et les théories s’affrontent.

Cette note est un hommage à Badablam.net.

* La disparition n’est pas systématique. Selon votre indice karmique et le poids du capitaine en phase ascendante, il se peut que vous ayez la chance de retrouver votre stylo, bluffant d’inertie et d’immobilisme.

** Ne demandez pas au stylo, il ne vous le dira pas et vous passerez pour un dingue auprès de vos collègues.

Mise à jour :  Valérie qui s’était déjà penchée sur la question a émis l’hypothèse que les stylos pouvaient avoir une conscience de groupe, car elle les retrouve généralement en grappe. De ce que j’en sais, ça expliquerait que personne n’ait jamais de stylo au moment où on en a le plus besoin. De plus, elle pense que les ciseaux ou les agrapheuses ne sont pas innocentes dans cette affaire, puisqu’à son travail ils perdent 1,3 paire de ciseaux par an et par employé***. Ce qui est somme toute considérable, moi je suis propriétaire de mes ciseaux depuis maintenant 4 ans, et autant pour mon agrapheuse, sans que ceux-ci n’aient jamais manifesté la moindre vélléité de me quitter sournoisement.

*** Je ne me souviens plus des chiffres, j’ai mis au pif.

Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !


La Hotline, un sujet brûlant.

Pondu le 9 février 2007 - 1 commentaire

Je m’étais souvent demandé pourquoi on appelait un numéro de support et d’aide ‘hotline’. Je fais désormais partie des privilégiés qui savent.

Notre système informatique est complètement saturé en ce moment, résultat prévisible d’une politique plus que foireuse d’ajouter des tas de gens sur le système sans en augmenter ses capacités, additionné à un plan de formation pour les informaticiens totalement inexistant.

Bilan : les gens appellent le service info et se plaignent. Et je sais du coup pourquoi on appelle ça hotline : au bout d’une journée passée à répondre aux appels, l’oreille comme le combiné sont surchauffés. Réellement.

2e bilan : on va faire appel à des experts qui vont venir nous filer un coup de main, refaire entièrement notre système, nous former et empocher au passage la bagatelle d’un peu plus de 30 000€. Sans compter la perte de productivité de temps dûe à l’indisponibilité de l’informatique, et les délais nécessaires pour refaire ce qui n’a pas pu être sauvegardé.

3e bilan : j’ai des envies de meurtre de plus en plus fréquentes, et j’ai l’impression d’avoir couru un marathon quand je rentre chez moi le soir.

Merde, j’ai pas signé pour ça moi. A l’origine, ça devait être un boulot peinard avec des horaires tranquilles ! Au moins si on me disait « sale planqué de fonctionnaire », je pouvais répondre « oui, c’est vrai. Et je t’emmerde superbement. ». Maintenant je suis limite scandalisé, et surtout frustré de savoir que si je démens personne ne me croira… :x

Et comme ce n’était pas un post très marrant, je rajoute un prout à la fin : prout.

Je parle souvent pour ne rien dire, vite je commente !


Tout nouveau, tout beau !

Pondu le 1 février 2007 - 4 commentaires

Padaaaaam !

Un tout nouveau blog. J’ai laissé tomber Nucleus pour WordPress, c’est un bonheur de pouvoir gérer ses images correctement. Je perds le côté multi-blogs en revanche.

Qui dit nouveau blog dit nouveau thème, un truc un peu plus ‘geek’ mais pas trop quand même, puisque j’ai mis des chats un peu partout. Parce que c’est bien les chats. D’ailleurs, si quelqu’un pouvait avoir la traduction de ‘I has bogey’ ça m’arrangerait. C’est du ricain mal écrit à priori.

Pour l’ancien (les anciens…) blog, c’est ici : vieux blog nucleus

Edit grotesque du farceur polyglotte : En fait je pense que ‘I has bogey’ se traduit par ‘j’ai des mickeys’, qualificatif surprenant pour qualifier de vulgaires crottes de pif. En effet, ce chat a un léger corps étranger dans la narine gauche.

Je parle souvent pour ne rien dire, vite je commente !